À écouter : 1h entre house, breakbeat et tech house avec Maï-Linh

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Avec une oreille infaillible pour les détails et une approche profondément personnelle de la curation, les DJ sets et productions de Maï-Linh dégagent une énergie singulière et une profondeur émotionnelle saisissante. Résidente de la radio londonienne NTS, du temple nantais Macadam et fondatrice de CTW Podcasts, elle signe notre 258ème mix.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Maï-Linh, résidente sur NTS, Macadam et fondatrice de CTW Podcasts !

Comment abordes-tu tes mixes au format podcast ? Que représentent-ils pour toi ?

J’apporte une attention particulière à la construction de mes mixes. Ils sont le reflet d’une exploration sans frontières — parfois déroutante pour l’auditeur. Je peux aussi bien aller vers de la house ambient au post-punk, à la dance music. Je n’aime pas les étiquettes, je préfère naviguer librement entre les genres. Creuser, découvrir, affiner ce qui me touche, c’est un processus infini qui me passionne. J’ai un attachement particulier aux sonorités des années 90, une époque où la musique électronique était un territoire en expansion, encore indéfinissable, où tout semblait possible.

Quel serait, selon toi, le meilleur moment pour écouter ton set ?‍

J’aime l’idée qu’un set puisse accompagner un moment d’introspection solitaire autant qu’un instant partagé, qu’il puisse être une montée d’énergie autant qu’une immersion contemplative... avec, je l’avoue, une touche sensuelle pour ce mix. Il n’y a pas de cadre fixe — c’est à l’auditeur de s’en emparer, de le laisser résonner avec son propre rythme.‍

Quels artistes/labels as-tu sélectionnés et pourquoi ?

Mon mix est un équilibre entre house, breakbeat et tech house, avec une sélection qui traverse les années 90 jusqu'à des morceaux plus récents, quelques unreleased également... J’aime construire cette atmosphère à la fois sensuelle, envoûtante et flottante. Un rythme soutenu, sans être trop rapide, juste ce qu’il faut pour que l’on dérive ensemble.

Lorsque tu mixes, tu préfères jouer quel créneau et avec quels artistes en ce moment ?‍

Chaque créneau a ses particularités, mais j’ai une affection particulière pour le warm-up. C’est probablement l’un des exercices les plus exigeants. Faire monter la température avec subtilité, capter un public encore hésitant, mais aussi l’un des plus stimulants en termes de digging. Cela dit, mon moment préféré reste les longs sets, qui me permettent d’emmener l’auditeur dans un véritable voyage sonore.

Peux-tu nous parler un peu de ton actu et finir par une dédicace ?

Depuis quelques mois, j'ai eu la chance de partager timidement mes premières productions avec des publics qui me sont chers, comme à Tokyo, à Macadam ou à Fandango. C’est une nouvelle aventure que je suis impatiente de continuer et de dévoiler.

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