Selon le gouvernement américain, Live Nation chercherait à « cimenter sa domination du marché des concerts et se comporte comme le gardien d’un secteur tout entier », notamment reproché d’avoir menacé des concurrents dans la promotion de concerts.La position hégémonique de sa filiale Ticketmaster − qui a fusionné avec Live Nation en 2010 pour créer Live Nation Entertainment − avait déjà été dénoncée par les artistes et les politiques. Son modèle économique serait en effet orienté autour de la vente de billets, la possession de lieux de concerts et événements, le sponsorship et la publicité.« Nous affirmons que Live Nation a illégalement monopolisé les marchés de l’industrie des concerts en direct aux États-Unis pendant bien trop longtemps. Il est temps de la démanteler.

Le peuple américain est prêt à le faire. », a déclaré le procureur général Merrick Garland. « Les fans paient des frais plus élevés, les artistes ont moins d’opportunités de se produire en concert, les petits promoteurs sont tenus à l’écart et les salles de concert ont moins de choix en matière de billetterie». «Nous nous défendrons contre ces allégations sans fondement, nous profiterons de cette occasion pour faire la lumière sur le secteur et nous continuerons à faire pression pour obtenir des réformes qui protègent réellement les consommateurs et les artistes. », a affirmé de son côté Live Nation.En 2023, le groupe Live Nation Entertainment comptait plus de 50 000 événements et plus de 145 millions de spectateurs pour un chiffre d’affaires de 22.7 milliards de dollars.

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