À écouter : 1h d'electro, techno, bass et EBM avec Djedjotronic

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DJ et producteur, Djedjotronic s’est forgé une identité sonore forte et singulière tout au long de ses quinze ans de carrière. Sa musique versatile, empreinte d’un univers rétro-futuriste, se nourrit par la techno de Detroit, l’electronica de Warp, la new beat européenne et la musique industrielle. Il signe notre 218ème mix.

Qui es-tu ?

Jeremy, producteur, DJ et papa d’une petite fille de 6 ans. J’ai commencé la musique assez tôt. La persévérance et les hasards de la vie ont fait que c'est devenu mon métier. J’ai constamment besoin de créer. Si je n’étais pas musicien, je ferais probablement de la photo ou de la peinture. J’ai beaucoup de mal avec le solfège, je sais écouter mon intuition et il y a toujours un ou deux manuels de synthés sur ma table de chevet.

Dans quel mood étais-tu lorsque tu as enregistré ce podcast ? ‍

Un mélange de stress et d’excitation. Le stress parce que je n’avais toujours rien enregistré la veille de la deadline. Haha ! L’excitation parce que c’est toujours un plaisir de faire une sélection et de la partager avec le public. Il y a tellement de morceaux incroyables qui sortent en ce moment, le plus dur c’est sûrement de réduire la set-list pour que cela rentre dans une heure de mix.

Quel serait le moment idéal pour l'écouter ?

Sur ce mix je me suis concentré sur les aspects physiques et dansants donc probablement une séance de cardio ! En gros c’est un condensé de ce je peux jouer sur set plus long de 3-4 heures.

Quels artistes/labels as-tu sélectionnés et pourquoi ?

La palette est large. Cela va de Belaria, PIlo à Matrixxman, David Löhlein ou encore Maruwa. Ce sont des artistes que j’apprécie pour leur vision à 360 et qui savent être surprenants dans leur productions.

Quel est ton créneau préféré lorsque tu joues ? Pourquoi ?

Si l’on parle d’un club qui est ouvert de 23h à 06h je dirais de 01h à 04h parce que c’est le moment où tout se passe, où le public se laisse encore surprendre. Ce que j’aime par-dessus tout, c'est sentir le point de bascule. Le moment où le public commence à faire confiance au DJ et s’abandonne en se laissant porter.

Quel est l’intention de lancer ton propre label ?

L’intention c’est clairement de raccourcir au maximum le délai entre le moment où j'enregistre un morceau et le moment où je le partage. J’ai des disques dur entier remplis de musique qui ne verra probablement jamais le jour parce que j’ai trop attendu, parce que les délais pour presser des vinyles sont trop longs... Avec Superwave, je souhaite partager mes productions et celles des artistes que j'aime de manière spontanée, sans stratégie marketing derrière, en circuit court.

Quelles sont tes autres actualités à venir ?

Je viens de finir la production de l’album de l’artiste Suédoise REIN « God Is A Woman » et il y a une importante tournée prévue à l’automne. J’ai aussi quelques missions en tant que producteur pour différents artistes mais je vais surtout me concentrer sur le label à commencer par la première sortie qui sera un morceau en collaboration avec l’artiste Anna Lann. C’est prévu pour le mois de Mai !

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