À écouter : 1h de house, electro et break avec le digger parisien Guèze

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Le guèze, parfois appelé éthiopien ancien ou classique, est une ancienne langue chamito-sémitique de la famille des langues sémitiques parlée jusqu'au IVe siècle dans la Corne de l'Afrique et originaire des régions du sud de l'Érythrée et du nord de l'Éthiopie. DJ et producteur basé à Paris, Guèze arpente les bacs des meilleurs disquaires de la capitale depuis plus de dix ans. Éclectique et passionné, sa vision à la fois deep et joyeuse de la musique électronique le guide vers une variété d'univers. Il signe notre 224ème mix.

Qui es-tu ?

DJ et producteur basé à Paris, j’ai commencé à mixer en 2007 avec des potes sur virtual DJ (rires) mais réellement en 2014 lorsque j’ai investi dans mes premières platines vinyles. Le fait d’avoir passé beaucoup de temps en clubs et disquaires avec mes potes ces 15 dernières années m’a aussi permis d’approfondir mon répertoire musical et surtout de pouvoir constamment découvrir de nouveaux artistes. J’ai une vision assez deep et joyeuse de la musique électronique, c’est ce que j’essaie de transmettre à travers mes productions ou en tant que DJ.

Dans quel état d’esprit étais-tu lorsque tu as enregistré ce podcast ?

J’aurais aimé raconter une histoire de fou genre je suis allé puiser au fond de je sais pas quoi mais j’étais en train de sélectionner mes vinyles achetés récemment chez the only one, Monsieur Betino. Mais sinon dans quel état d’esprit… clairement posé ! Je l’ai enregistré en pleine journée lorsque mes voisins n’étaient pas là, je me suis dit que c’était le moment idéal.

Quel serait le moment idéal pour l’écouter ?

À 16h20 bien équipé, pour se chauffer avant d’aller en soirée, le matin pour un réveil acidulé… tout dépend de ce que t’aime écouter à telle ou telle heure. Personnellement, j’écoute de la musique électronique quel que soit mon état d’esprit et j’adapte en fonction de mon humeur. Après un vendredi à 21h14 sur la ligne 2 direction Belleville ça marche aussi.

Quels artistes / labels avez-vous sélectionnés et pourquoi ?

J’ai choisi de lancer un vinyle de D.K, Mystery Dub sorti sur le label Second Circle pour ouvrir le set. C’est un artiste parisien qui oscille entre ambient, balearic et house. Chaque chose que ce mec fait sortir de ses machines se transforme en velours côtelé de groove à la fois tendre et profond. J’ai glissé un vinyle du DJ et producteur marocain Kosh sur Casa Voyager, un de mes labels préférés. La 303 est bien dressée, elle est envoûtante et vient régulièrement se glisser sur des rythmes de breaks, house et footwork.

Quel est ton créneau préféré ?

J’aime et je m’adapte à tous les créneaux mais c’est vrai que j’ai souvent aimé commencer mes sets très bas, à 70-80 BPM et augmenter progressivement jusqu’à 140-150 BPM. C’est un schéma de construction où je me sens à l’aise et qui me fait prendre du plaisir à sélectionner mes disques pour pouvoir jouer plusieurs styles différents. Après, prendre le contrôle du booth à 4h du mat et balancer des gros bangers direct, c’est cool aussi.

Quelles sont les autres nouveautés à venir ?

Franchement, un bon grec avec mes potes supplément harissa. Mais sinon à part cette blague bancale, rien de fou ! Je bosse sur quelques edits et quelques productions perso depuis quelques temps que je vais sortir à un moment donné.

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