À écouter : 1h de de minimal, deep techno & tech house avec RIET

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RIET est une DJ originaire de Bruxelles, basée à Berlin. Profondément influencée par les grandes scènes musicales de ces deux villes, par la musique wave de son père et le downtempo de sa mère, elle a entamé une quête pour trouver un style personnel. Il s'avère, avec le recul, être une symbiose évidente entre le mystérieux et le brut, le chaleureux et l’aérien. Elle signe notre 249ème mix.

Qui es-tu ?

En plus d’être architecte, j’étudie la production de musique électronique. Dans ce cadre, j’apprends tous les secrets d’Ableton Live. Le week-end, je travaille dans des clubs orientés house comme Paloma et Monarch, situés à Kottbusser Tor, et je laisse ma curiosité éternelle me guider pour découvrir les multiples possibilités musicales qu’offre Berlin.

Dans quel état d'esprit étais-tu lorsque tu as enregistré ce podcast ?

Mes cours de production musicale m’ont fait réaliser que créer de la musique électronique est un art à part entière. En conséquence, j’apprécie deux fois plus les morceaux avec des sons purs de synthétiseurs, comme une grosse caisse vibrante ou un rim shot 808 parfaitement clair. Ces éléments ont fixé un nouveau standard dans mes choix musicaux : l’humeur "je hoche les épaules avec désinvolture", ou l’état d’esprit dans lequel je me trouve en écoutant ce genre de musique. Ce sont donc mes épaules et le mordant typique du 4-to-the-floor qui ont sélectionné les morceaux pour ce mix.

Quel serait le meilleur moment pour l'écouter ?

‍Pendant une balade à vélo, une randonnée, en cuisinant, en rêvant, ou chaque fois que vous avez besoin d’une dose de "je peux tout gérer".‍

Quels artistes ou labels as-tu sélectionnés et pourquoi ?

Je ne sélectionne pas spécifiquement en fonction des artistes ou des labels, mais plutôt selon une ambiance que je veux transmettre. C’est donc souvent un choix aléatoire. Quelques morceaux méritent un paragraphe. Sudoku Kid (Original Mix) – Star, Ito : je l’utilise peut-être un peu trop souvent, mais je l’aime vraiment beaucoup. Je tiens à mentionner Rudolf Cee, qui a utilisé ce morceau dans son mix pour IDA Radio (hautement recommandé !). C’est, de loin, mon morceau de Tech House préféré. La progression est tout simplement brillante. Le morceau de clôture, La Mano (Original Mix), je l’ai découvert chez Audio-In, un magasin de disques près de chez moi. C’était un samedi, leur jour le plus chargé. Pendant 8 minutes, ce titre m’a plongé dans une isolation mentale pure, avec une intensité émotionnelle et des frissons garantis. Pendant un instant, la file d’attente derrière moi semblait suspendue dans le temps.

‍Quel est ton créneau préféré lorsque tu joues et pourquoi ?‍

La programmation est ce qui compte le plus pour moi. Je préfère jouer à un moment où ma musique s’harmonise parfaitement avec l’acte qui précède ou qui suit, de manière à m’intégrer dans une performance globale et cohérente. Bien sûr, j’adore mixer en début de soirée, quand le soleil se couche de façon idyllique en arrière-plan. Dans ces moments-là, je suis encore plein d’énergie, et je peux continuer à danser et discuter sans me soucier de quoi que ce soit après mon set.

‍Quelles sont tes nouveautés à venir ?

Tout d’abord, je veux perfectionner mon mixage sur vinyle. Je travaille également sur deux morceaux que j’espère terminer bientôt. Après ce semestre riche en cours d’Ableton, j’aimerais explorer les systèmes modulaires.

Je recommande vivement les ateliers chez Schneidersladen à Neukölln : ils sont (pour la plupart) gratuits, les propriétaires du magasin sont très accueillants, et ils possèdent les synthétiseurs les plus uniques au monde. C’est aussi un endroit merveilleux pour découvrir tout ce que le monde de la musique électronique a à offrir !

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