
Photo à la une non contractuelle © ancien 824 heures
Le chiffre est alarmant. Selon Patrick Malvaës, le président du Syndicat National des Discothèques et Lieux de Loisirs (SNDLL) qui était au micro de FranceInfo il y a quelques jours, près de 430 établissements de nuit auraient déjà mis la clé sous la porte en France.
430 discothèques, clubs, bar dansants et autres établissements de nuit auraient déjà fermé leur portes depuis le début de la crise sanitaire, soit quasiment un tiers du nombre d'établissements au total, expliquait Patrick Malvaës, le président du Syndicat National des Discothèques et Lieux de Loisirs (SNDLL) au micro de FranceInfo. Ce bilan critique s'explique d'un côté par des fermetures judiciaires, où les lieux sont contraintes de fermer faute de revenus suffisants, de l'autre par des fermetures volontaires, quand le temps se fait long après presqu'un an d'arrêt total d'activité.
"Je suis tout à fait pour le maintien de la fermeture de nos établissements.", explique-t-il, ayant conscience du risque sanitaire majeur dans ces lieux, contraints de rester silencieux face à des "mesures insuffisantes et inopérantes". Plus qu'un problème judiciaire et financier, il s'inquiète aussi des conséquences psychologiques pour l'ensemble des acteurs du secteur : "Vous imaginez un peu tout le personnel qui n'est plus du tout en contact avec la clientèle, qui n'est plus du tout en contact avec la direction. C'est un manque terrible parce que la discothèque, c'est un art de vivre."
Quelle alternative ?
Sur le plan commercial, Patrick Malvaës est clair : les discothèques ne pourront pas devenir des bars dansants et devront se réinventer autrement à l'avenir pour espérer conserver leurs locaux. Pour pallier à cette cascade de fermetures, il propose "sans faire d'humour" de reconvertir ces 1500 salles en centres de vaccination. "On y est tout à fait prêt, mais il faudrait encore qu'on nous sollicite. On le ferait tous avec grand plaisir !", poursuit-il.
L'interview est à lire en intégralité sur le site internet de FranceInfo.