Le selector français Jolly, fer de lance du collectif parisien HORS-SOL, livre 1h de mix entre progressive house et trance.

Qui es-tu ?

Je m’appelle Jules, et mon nom de scène est Jolly. Je suis né et ai grandi à la campagne, en Aveyron. J’habite à Paris depuis presque 10 ans, et j’ai co-fondé le collectif HORS-SOL en 2017, avec lequel nous organisons des événements du même nom.  Aujourd’hui, je m’occupe de la direction artistique et de la professionnalisation du collectif, avec Léo (Lastvuska). Nous sommes 4 artistes / DJ au sein du collectif.

Dans quel mood étais-tu lorsque tu as enregistré ce podcast ?

Dans un mood assez particulier, puisque mêlant plusieurs sensations : à la fois l’excitation, puisqu’à la veille de notre dernière date de la saison au Trabendo, une salle que j’affectionne beaucoup, et où nous avons plaisir d’organiser et jouer quasi-mensuellement avec le collectif. Mais aussi car à la veille de partir sur le montage du micro-festival que nous organisons avec le collectif. Pas mal de fatigue aussi, car même si l’année 2023 a été très positive sur de nombreux aspects, elle a été également très chargée, tant d’un point de vue des événements HORS-SOL que des dates en DJ sets.

Quel serait le moment idéal pour l’écouter ?

Question difficile, car ce qui est vrai pour certains ne l’est pas pour d’autres. Certains aiment commencer la journée avec de l’ambient, d’autre avec de la techno bien mentale, ou encore des choses plus solaires. Et cela s’applique aux autres moments de la journée !

Ce qui est certain, c’est que c’est un set que j’ai voulu à la fois introspectif et festif, tout en étant mental et dans l’émotion. Quelque chose de progressif et entraînant dans sa construction, à l’image de ce que j’aime proposer en DJ set. J’aime autant que possible raconter quelque chose et faire si possible une sorte de storytelling. 

A titre personnel, je me suis imaginé au cœur d’une nuit d’été, au fin fond d’une forêt, avec une ribambelle d’ami.es.

Quels sont les artistes / labels que tu as sélectionnés et pourquoi ?

Je joue principalement des morceaux anciens, même si j’aime également digger des choses plus contemporaines. Ce set est composé essentiellement de morceaux allant de la progressive house à la trance, et issus d’une période qui va du milieu des années 90’s au début des années 2000. Après plusieurs années à jouer et affiner mon identité musicale, je crois que ce sont vraiment les sonorités qui me font le plus vibrer et que j’aime jouer. 

On y retrouve plusieurs track issues du label Fade, fondé par Chris Fortier. Une autre des duos Cascade et Breeder, tous deux venus des UK. Et même un morceau de Sven Vath, dont je conseille à beaucoup d’aller découvrir l’univers qu’il proposait dans les années 90. 

Quel est ton créneau idéal lorsque tu joues et pourquoi ?

Honnêtement, j’aime jouer sur quasiment tous les créneaux, excepté l’after (à cette heure là, je suis généralement déjà couché …). Je me sens néanmoins plus en phase avec les moments et les atmosphères de la nuit. Que ce soit en warm-up – un exercice que j’aime beaucoup – ou bien en peak time ou closing, j’aime les trois exercices en ce qu’ils permettent d’emmener les gens vers des émotions et énergies tout à fait différentes. 

Quelles sont tes autres actualités à venir ?

Un mois de juillet assez chargé, avec la tenue de notre festival, où j’aurais le plaisir de jouer 2 fois ; d’abord en solo, puis en closing du festival pendant 6 heures avec mes petits compagnons d’HORS-SOL. Ensuite, quelques dates en juillet, dont deux à Nantes, puis au 6b à Saint-Denis, et enfin le 29 juillet au Point Fort D’Aubervilliers, où nous organisons l’un de nos plus grands évènements à date.

Puis dès la rentrée, toujours à Paris, et ailleurs en Europe, puisque nous allons faire notre première tournée européenne avec des passages notamment à Barcelone, Lisbonne, Oslo, Copenhague, Rotterdam, Francfort, Stuttgart. Mais j’en dis déjà trop.

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