Ciao Big Mamma, Guten Tag Mama Festival.
C’est l’heure, je m’embarque vers l’ODC (l’Or du Commun). Le rendez-vous est pris au « Folie’s Pigalle », plus communément appelé Pigallion par les écumeurs de dancefloor. Dieu seul est omniscient du passé de ce club, je n’en connais pour ma part que la doctrine, toujours plus. Malheureusement, le karma n’est pas des nôtres. Après 30 minutes de queue, nous passons le seuil de la porte et croisons nos compères, le concert est terminé. Relativisons, les personnes derrières nous ne venaient que pour ce show au Mama Festival.
Nous errons donc dans les asphaltes dynamiques de Pigalle. Nonobstant l’appel érotique de la large gamme de poppers proposée par le Sexodrome (cf Reportage Vice), nous nous sustenterons exclusivement de quelques bières de niche, notamment la HK distribuée par notre brasseur préféré Mcdo.
Enfin, Le Central est à nous. La salle est quasiment vide, LESKA sont aux commandes. Électro chaleureuse, scénographie attrayante et une énergie débordante sur scène… le cocktail est goûtu, nous approfondirons la chose au logis. Il est temps de prêter l’oreille à nos buveurs de Club Mate et mangeurs de Wurst. La troupe entre en scène, acclamée par un tonnerre d’applaudissements et quelques « Doureuuuuuuuuh », beau présage. Pas moins d’une douzaine de musiciens armés jusqu’aux canines.
Des instruments que l’on a (malheureusement) plus l’habitude de voir dans notre conjoncture électronique : trombone, trompette, tambour, saxophone, soubassophone, xylophone… une véritable MEUTE prête à en découdre avec le bétail qui leur fait face (affirmatif, je parle de nous). Il n’y a que des deutsch pour débrider la musique électronique de cette manière. Telle une fanfare, les classiques intemporels sont repris de manière festive.
