À mi-chemin entre un festival et une vraie quête spirituelle, le Waking Life revient pour sa deuxième édition du 15 au 20 août prochain. Situé au bord d’un Lac dans la ville médiévale de Crato au Portugal, les organisateurs annonçaient il y a quelques jours le line-up complet.
Plateforme collaborative entre DJs, artistes et explorateurs, l’équipe derrière le Waking Life a très vite annoncé son parti pris : « L’art est au coeur du projet. Nous offrons un lieu à une communauté éphémère pour créer et explorer, mais les installations, performances et moments de joie dépendent de vous. » Outre la musique, l’idée majeure est donc de s’imposer comme un cabinet de curiosités en invitant la communauté à participer à l’édition, que ce soit en proposant des installations et oeuvres artistiques qui seront mises en place dans le festival ou des workshops et activités comme le yoga, la méditation mais aussi des conférences sur l’impact environnemental.
Les organisateurs cherchent à mettre en lumière les compétences de chacun et prendre en compte leurs recommandations afin d’améliorer leur pratique. Si certains points « négatifs » ont été relevés l’an dernier – comme un retard de navette ou le manque d’ombre au camping – le festival annonçait dans un communiqué avoir pris en compte chaque requête pour offrir une meilleure expérience cette année. Loin des modèles classiques de festival, le Waking Life repousse les limites de l’expérience tout en se confrontant à des enjeux écologiques.
Considéré comme un événement à la démarche éco-responsable, l’art n’est donc pas le seul pilier du festival et l’écologie tient une place tout aussi importance. Alors que le sujet est de plus en plus d’actualité dans les événements de musiques actuelles (en témoigne le dernier Trax Magazine), le Waking Life intègre plusieurs actions dans sa logistique parmi lesquels l’énergie solaire, un système de purification d’eau et son engagement à travailler avec des locaux pour réduire son impact.
Mais être écologique ne suffit pas et sensibiliser sa communauté est un autre enjeu. Le festival intègre dans l’achat d’un billet un supplément de 10 euros qui sera restitué à chaque personne à la fin du festival si compté qu’il ait un sac de déchets. Engagement environnemental mais aussi sociétal puisqu’en plus de préserver dame nature, l’équipe propose d’offrir des places à prix réduits (voir gratuites) à ceux ou celles qui ne pourraient pas financer la totalité du billet.
Avec une communication discrète, personne ne savait réellement à quoi s’attendre lors de la première édition dû au mystère planant imposé par les organisateurs. Malgré tout, le line-up avait sû séduire plus d’un amateur de line-up éclectique. Aujourd’hui, en plus d’être face à cette programmation qualitative oscillant de la techno à l’ambient, le Waking Life est vu comme un événement de qualité « Le niveau de détail esthétique et d’artisanat a clairement montré que le festival était le produit de personnes ayant pris des notes à divers événements depuis de nombreuses années. »
De la scène roumaine avec Priku et Rhadoo à la scène allemande avec Objekt et Cio d’Or, le line-up hétérogène s’ouvre à plusieurs styles alternant entre DJs Internationaux – DVS1, Luidgi Tozzi, Architectural et Job Jobse – et talents émergents comme Tahl, Twice Upon A Time, ou encore Phrex. L’édition précédente se composait de quatres scènes dont une gérée par le célèbre label allemand Giegling et cette année encore le festival annonce Ateq, DJ Dustin, Edward et Kettenkarussell. Cette année, les organisateurs mettent en place une nouvelle scène chill-out, loin des autres scènes, qui sera géré par Strange Sounds from Beyond – un collectif hollandais.
Avide de nouvelles expériences spirituelles et mystiques ou amateurs de beau line-up au soleil, ce havre de paix n’attend que vous et débutera mercredi 15 août à minuit avec un concert d’ouverture de Plaid & Felix’s Machines – pour se terminer le lundi 20 août au petit matin.
Pour plus d’informations et connaître le line-up complet, rendez-vous sur l’événement Facebook et le site du festival.
© Photos Jan Beddegenoodts