Après We Love Green, Coachella ou les Eurockéennes de Belfort, Richie Hawtin présente son live innovant et immersif « CLOSE » à l’Olympia le 10 octobre prochain. Une date unique en France avec The Peacock Society, où l’artiste mêlera entre DJing, performance live et show visuel exceptionnel. Rencontre du troisième type via cet Homme versus Machines révolutionnaire.
Respecté autant pour ses sets incontournables que pour ses lives pointilleux, l’artiste canadien aujourd’hui exilé à Berlin fait figure de visionnaire en matière d’innovation technologique. Vétéran de la scène techno du début des années 90, il est l’un des premiers à s’intéresser de près à la configuration live et pousse l’idée encore plus loin en y intégrant du VJing dans son nouveau live show audacieux « CLOSE – Spontaneity & Synchronicity« , une expérience audiovisuelle inédite qui explore le lien limitrophe entre l’homme et les machines pour vous emmener au plus près de sa façon unique de jouer.
Hawtin le dit lui-même : « J’ai passé la majeure partie de ma vie à moitié caché par une table. Le live CLOSE supprime la barrière entre artiste et public et j’ai l’impression d’être avec tout le monde à ce moment-là. C’est très puissant. (…) Être enfermé dans ce nuage de fréquences qui donne l’impression de venir de demain et que vous vivez dans le futur. » Pendant 75 minutes, l’expérience mêle DJing, live, synthétiseurs modulaires et autres machines analogiques, et prend un tournant immersif en étant entièrement filmée et diffusée en live. Le show est capté par des caméras qui filment en direct ses mouvements et les projettent sur des écrans pour jouer sur votre perception de la réalité. « Une fantasmagorie qui transporte les spectateurs dans un domaine extraterrestre« , comme si vous ne faisiez qu’un.
Ces dernières années, Hawtin s’est notamment produit en live sous son alias Plastikman au Guggenheim à New York pour le créateur de mode Raf Simons, et à créé des paysages sonores pour le travail photographique d’Andreas Gursky au Gagosian de New York et au K20 de Dusseldorf. Mais ne vous y trompez pas : chaque performance est différente puisque totalement improvisée, et prouve à quel point l’art du DJing et du live peut être une forme de création binaire à elle seule.