On pensait qu’il était très compliqué (voir impossible) de mettre la barre plus haut cette année pour le Dekmantel. Pourtant ils l’ont fait !
Départ de Paris sous la pluie… On sait que la Hollande n’est pas réputée pour son beau temps. Mais le Soleil sait offrir ses rayons aux raveurs qui d’habitude ne voit que la pénombre. Le Phébus aura donc ensoleillé le bois d’Amsterdam pour notre plus grand plaisir ! Temps légèrement gris le matin, c’est avec grande surprise qu’il montrait le bout de son nez vers 16h.
L’année dernière c’était la grosse découverte pour l’équipe Dure Vie. On a remis le couvert et nous n’avons pas été déçus du voyage !
LE FESTIVAL EN BREF
Prix & Budget
On ne va pas vous mentir, quand on vient de France le budget est assez conséquent, mais Dekmantel est un festival immanquable pour n’importe quel amoureux de musiques électroniques !
• Il faut compter le billet en Thalys (environ 70€ aller /retour pour un billet pris 3 mois en avance). Nous sommes arrivés le jeudi après-midi et nous sommes repartis le lundi histoire de profiter un maximum de Dekmantel et des plaisirs d’Amsterdam.
• Il y a ensuite le logement pour 4 nuits. Nous avons sélectionné un Airbnb plutôt basique situé entre le centre-ville et le lieu du festival. (Environ 45€/nuit pour deux personnes.).
• Ne pas oublier le pass 3J à 123€. Étant donné l’investissement autant y aller pour profiter des 3 jours. Les pass 1 jours sont plutôt destinés aux locaux.
• + Consos & Foodtruck (1 Token = 2,75€)
Contrairement à la majorité des festivals francophones, les cocktails « hard » sont autorisés (et à prix doux : entre 2 et 2,5 tokens) laissant les festivaliers s’enivrer sur les sets endiablés des artistes. Pour le plus grand plaisir de nos foies, le célèbre Vodka Club Mate était présent. Ainsi qu’un délicieux jus de pomme Bio.
Pour ceux qui avaient une petite fringale ou même le ventre vide, ils étaient ravis de découvrir un large choix de Food Trucks proposant des mets savoureux à un prix raisonnable (entre 2,5 et 3 tokens). Nous nous sommes laissés tenter par des burgers au bœuf Angus, des burgers au fromage, des couscous-merguez et même des noix de coco. Il y en avait pour tous les goûts et tous les budgets. De plus, un large espace central aménagé d’une centaine de tables permettait de faire une coupure « encas » avant de repartir de plus belle.
Accessibilité
Nous avions conseillé de prendre des vélos l’année passée et c’est bien la meilleure solution pour se rendre au festival. En effet, ce dernier se trouve en plein milieu de la forêt d’Amsterdam. Impossible de s’y rendre à pied si tu n’es pas un randonner averti prêt à cheminer plus d’1H30 sur des sentiers interminables.
Pour le vendredi, aucun souci pour s’y rendre car un bus de la ville nous a déposé juste devant l’entrée. Mais pour le samedi et dimanche il n’y a pas de bus direct. Nous avons donc choisi de prendre un Uber pour environ 8€ par trajet en partant de Busstation. Petit bémol concernant la communication pour trouver les navettes Dekmantel partant exclusivement de centraal station (loin de notre domicile pourtant proche du festival).
Moment insolite
Petit concours de roues improvisé au milieu du festival. On vous laisse juger par vous-mêmes.
Starfuckeuse
Jolie rencontre imprévue avec le créateur de la marque Pigalle. On a retrouvé un Stephane Ashpool décontracté et heureux, sirotant sa noix de coco fraîche ! Petite photo souvenir avec notre collègue de Beat À l’Air.
La Découverte musicale
DJ Nobu qui nous a transcendé avec une Techno très rythmée et énervée.
Scénographie & Décoration
Même scénographie que l’année précédente, mais fidèle à elle-même. Des scènes très caractérielles et élégantes. Féériques pour certaines et dark pour la UFO, à l’image des Line-Up. Beaucoup d’espaces et un très bon système son qui permet de profiter pleinement du set à n’importe quel endroit de la scène.
Festivaliers
Un plaisir pour les yeux, les Néerlandais sont élégants et raffinés. De jolies blondes à perte de vue et de grands damoiseaux pour le bonheur des dames. On aurait aimé un peu plus de couleurs et de déguisements insolites pour égayer le tout. Un festival français c’est un peu comme un carnaval. Tout le monde joue le jeu et porte ses tenues les plus insolites. Pas assez de vaches, paillettes, et licornes à notre goût !
Sécurité & Bénévoles
Beaucoup de soldats jaunes respectant à la lettre les consignes mais sachant se faire discrets. On s’est senti en sécurité et entre de bonnes mains sans avoir eu l’impression d’être observé.
Malheureusement, on a vu pas mal de festivaliers se faire prier de remballer leurs affaires pour cause de mauvaise conduite.
LE PARCOURS MUSICAL
On démarre jeudi avec les soirées Opening. L’an dernier il n’y avait qu’un seul événement au Muziekgebouw aan ‘t IJ. Cette année, l’équipe du festival a fait fort en proposant plus de 10 évènements différents. Mais au-delà d’organiser beaucoup d’évènements, les festivals hollandais arrivent à occuper des lieux plus incroyables les uns que les autres. À l’instar de l’Amsterdam Dance Event, le Dekmantel a pu occuper des lieux magnifiques comme le EYE, Muziekgebouw aan ‘t IJ, le Bimhuis, et le Tolhuistin. Ce dernier étant probablement le moins « impressionant », mais sûrement le plus adéquate pour organiser un événement.
Des moyens de transports (gratuits) étaient mis en place entre les 4 lieux de l’Opening, que demander de plus ?

© Bart Heemskerk

Bart Heemskerk

© Bart Heemskerk
Une fois les bagages posés, direction le quartier Oude Pijp, notre quartier préféré d’Amsterdam. Petite balade, passage par notre coffee de prédilection. La Venise du Nord est belle et bien l’une des villes les plus agréables à vivre en Europe. Beaucoup de petits magasins, un calme inégalable grâce aux vélos qui sont prioritaires sur tous les autres moyens de transport.
Opening
EYE : Shackleton & Ernesto Tomasini (Live)
TOLHUISTUIN : Dekmantel Festival Opening Club Night. Mathias Aguayo, Young Marco, Woody.
Il est temps de partir pour le EYE, kroket à la main, pour le live de Shackleton & Ernesto Tomasini. Forcément sans vélo, les trajets sont longs à Amsterdam… On arrive en retard, mais motivé comme jamais ! Le lieu est magnifique avec une vue imprenable sur le Amstel (fleuve qui traverse Amsterdam). Il est temps de rentrer dans l’univers expérimental de Shackelton, accompagné par la voix de Ernesto Tomasini. La salle est malheureusement déjà bien remplie, nous sommes donc en fond de salle. Comme prévu, le show vous introduit dans un nouveau cosmos où les règles « définies » de la musique n’existe plus. L’expérimentation de la « Techno downtempo » avec une voix passant du soprano au baryton transporte l’auditoire. Le personnage de Ernesto Tomasini, silencieux par moment, regardant la salle les yeux écarquillés au maximum, donne réellement une dimension paranormale au show. On s’en veut un peu d’être arrivé en retard, le live paraît court.
On en profite pour prendre une Amstel avec vue sur le fleuve homonyme.

© Bart Heemskerk
Il est temps de se diriger vers Centraal Station pour récupérer quelques mousses et se poser sur les pelouses du Tolhuistin. On écoute la musique en chillant, puis on se dirige vers le club à l’intérieur (accès gratuit pour toutes les personnes ayant un ticket d’une soirée Opening). C’est Young Marco derrière les platines, House et Groove sont au programme. On profite des bonnes vibes pendant une heure. Il nous passe des sons dont il taira le nom, dommage ! On n’attend pas les perfomances de Mathias Aguayo et Woody. Demain on rentre dans le vif du sujet.
Jour 1
C’est parti ! On arrive vers 16h30, motivé comme jamais. On commence par 30 minutes de Ben Frost. Ce dernier était dans un esprit expérimental, pas forcément adapté à la scène UFO, malgré le côté « sombre » des sonorités. On enchaîne avec le Shaman, Ricardo de son prénom. Comme vous le savez déjà, c’est souvent la roulette russe… On se souvient tous de cette soirée à l’Electric avec Soul Capsule, El Maestro avait envoyé l’un de ses meilleurs sets. Mais on se souvient aussi des performances aux différents Weather, qui n’étaient pas à la hauteur.
Au Dekmantel, Ricardo a su ensorceler son public, avec une micro puissante et joviale comme il en a le secret. Enchaînant tracks inconnues ou unreleased. Pas d’erreur, l’histoire que nous raconte le Chilien nous comble.
On retourne dans les abysses de la scène UFO pour aller voir Rødhåd. On ressent directement la différence. La scène UFO est l’endroit où les bass et le « darkness » l’emporte. Rødhåd distille une Techno puissante qui nous ferait presque oublier le grand soleil qui surplombe le bois d’Amsterdam.
On poursuit avec Ben UFO b2b Joy Orbison. Bonne vibes mais il est temps d’aller voir plus loin que la Main Stage et la UFO. Direction la scène Greenhouse sous sa célèbre serre en verre, remplie de plantes vertes (notre scène préférée en terme d’esthétique). Moodymann est aux commandes, accompagné comme d’habitude par ses deux muses. Comme à son habitude, écouteurs blancs dans les oreilles, le mystérieux Moodymann utilise des tracks plus dansantes les unes que les autres, cohérentes entre elles. Les best-sellers sont placés au bon moment, les hommages également.
San Proper prend la suite, motivé comme jamais, il nous fait un set bien ficelé, et nous montre de par son jeu de scène qu’il est bien chez lui, en terre sainte. On le retrouvera d’ailleurs dimanche à la De School (en tant que visiteurs).
On fait ensuite un tour à la scène Selectors, connue pour son saule pleureur. On retrouve également le ballon d’hélium en forme de phallus (déjà présent l’année dernière, au même endroit). Theo Parrish et Marcellus Pittman nous livrent leurs pépites. La scène est remplie, on décide donc de passer voir The Wizard…
Jeff Mills, toujours en tenue de travail (costume noir, chemise blanche), seul dans le Dj Booth, commence son voyage vers la biosphère Mills. Comme à son habitude, les sonorités produites ressemblent à celle d’un voyage spatiale. Un closing parfait pour le premier jour du Dekmantel. 23h, retour sur terre compliqué. Il est difficile d’arrêter la fête avant 00h… Mais notre pragmatisme nous aide à nous résonner, direction le lit pour être en pleine forme demain.

© Bart Heemskerk
Jour 2
On profite de notre matinée pour faire un tour dans Amsterdam et nous mêler à la Gay Pride. La ville est noir de monde, la fête bat son plein ! Certains canaux sont même remplies de péniches, enceintes à fond, colliers de fleurs, sourires aux lèvres. La Gay Pride à Amsterdam est sans aucun doute l’une des plus festives et connues au monde. On vous laisse imaginer l’ambiance folle que c’était. On débarque vers 16h30 pour la fin du dj set de Objekt. Comme à son habitude, Techno aux allures ambient et expérimentales. Un voyage qu’on prend malheureusement en cours de route et qui se termine bien vite. Direction le b2b entre Daniel Avery et Roman Flugel. Les 2 compères font du super bon boulot ensemble. On avait jamais assisté à une de leurs représentations ensemble, on vous les conseille fortement !
C’est au tour de DJ Nobu de nous en mettre plein les oreilles sur la scène UFO. Le japonais n’a pas blagué. Enchaînement de tracks Techno pure et dure. À l’instar de Rødhåd, il a su transcender le public. On ne connaissait pas vraiment le personnage, on ne remerciera jamais assez notre curiosité. On le classera incontestablement dans les 5 meilleurs sets du festival.

© Bart Heemskerk
On retourne sur la main stage pour voir Tale Of Us. Les génies berlinois sont en pleine forme, même si ils ne jouent pas uniquement leurs tracks, on reconnaît aisément leur style, les sonorités planantes sur un kick bien huilé. Le système son du Dekmantel a su rendre la performance vraiment magique. Fermez les yeux & laissez vous transporter.
On terminera ce deuxième jour de festival par la ravissante Nina (désormais blonde !). Comme à son habitude, Nina fait un set incroyable, vidant la foule de toute son énergie en concoctant un set Techno qui dérivera sur un beat et des sonorités Rave nous rapprochant de la Trance. On pourra sans trop de difficultés dire que c’est le meilleur set de Dekmantel. On n’oubliera jamais le passage de Prodigy qui a complètement retourné la scène UFO. Merci Nina pour ce moment de bonheur !

© Bart Heemskerk
Jour 3
Dernière ligne droite du Dekmantel, passage des portes à 17h. On commence par Palm Trax qui a désormais sa place sur la Main Stage, félicitations ! On est cependant un peu déçu… Même si le choix des tracks est bon, on s’attendait (peut-être à tord) à davantage de bassline Acid comme on a l’habitude d’entendre dans ses productions. Évidemment on ne s’attendait pas à un live, mais tout de même. On se dirige vers le scène UFO pour la fin du live de Randomer. Là, c’est tout l’inverse. Une Techno surpuissante, peut-être un peu trop pour nous… On décide d’attendre le début de Fatima Yamaha.
C’est donc sur la Main Stage que l’on retrouve ce dernier. On reste scotché une heure devant son live. On en attendait pas moins de ce prodige. Des mélodies joyeuses et entraînantes. L’avant dernière track sera bien évidemment What’s A Girl To Do, qui déchaînera le public.

© Bart Heemskerk
Direction la scène UFO pour voir Robert Hood. Notre dernière expérience au Weather avait montré la grande classe de l’homme de Détroit avec un set Hip-Hop qui nous avait tout simplement bluffé. Retour aux sources avec un set Techno, puissant mais toujours avec de très belle vocales. Ce qui manquait peut-être aux autres sets de la scène. Robert est donc bien un patron, oscillant entre set Deep House sous le nom de Floorplan, plus Techno en tant que Robert Hood, et parfois Hip-Hop. Gloria in Robert.

© Desiré Van Den Berg
On terminera le festival avec les 2 résidents du Berghain Ben & Marcel. C’est Dettman qui ouvre le bal. On distingue à peine la passation avec Robert Hood. On discerne seulement un passage dans un univers plus sombre. On rentre alors dans un voyage sans retour, Techno qui tabasse, tout en restant bien propre grâce à un système son réglé à la perfection.
C’est Ben Klock qui terminera le Dekmantel. Lui aussi nous fera profiter d’une tracklist vraiment riche. Sur la même lancée que Dettman, la track de closing Like A Child mettra tout le monde d’accord, ils ne sont pas résidents du Berghain pour rien.
DEKMANTEL c’est un peu comme une Délicieuse et Etonnante Kroket. Un des Meilleurs festivals À ne pas rater. Dans la Nature, il regorge de Trésors Epoustouflants et Légendaires.
L’EXPÉRIENCE DE SCHOOL
ORPHEU THE WIZARD
CLARA3000
ROBERT BERGMAN (RUSH HOUR)
TAKO (MUSIC FROM MEMORY)
STEELE BONUS (MUSIC FROM MEMORY)
On n’est pas rassasié, on décide alors de terminer par le club De School. Ce dernier fait beaucoup parler de lui car il est ouvert 24h/24 7j/7. Alternant entre café, restaurant, salle d’exposition (pour des œuvres d’art éphémères), salle de concerts, et bien évidemment club. On voit pas mal de monde se faire renvoyer à la maison, c’est avec la boule au ventre que le physio nous laisse finalement passer en toute tranquillité. Une entrée à 15€ (vous allez vite comprendre que ça les vaut LAR-GE-MENT), le vestiaire à 1,50€.
C’est alors que nous pénétrons dans ce qui aura été l’une des meilleures expériences de notre séjour, et probablement l’un des meilleurs clubs de notre vie de fêtards. Nous descendons des marches pour nous rendre dans le « basement » de la fameuse école. On retrouve l’amour de la machine à fumée comme à Berlin, on se discerne à peine entre nous. Nous faisons le tour de ce sous-sol gigantesque, des espaces chill dans le fond avec un bar. Le DJ booth est petit, entouré de 2 énormes blocks d’enceintes, eux-mêmes disposés au-dessus d’un caisson basse d’au moins 1 mètre de haut. Bref, niveau système son, on en a pris plein les yeux/oreilles. On commence avec Orpheu the Wizard (présent au festival). Ce gars venu de Hollande, nous a vraiment bluffé, sûrement le meilleur set de la soirée. Des sons Deep House avec des vocales envoutantes, des sonorités Dance Old School. La qualité du système son et l’amour des hollandais pour les bass très fortes transforment les sons Deep House à la limite de la Techno. Vu le spot et notre closing par Ben Klock, on est comblé.
On se dirige alors vers le Chill Out, aménagé spécialement pendant quelques temps en « bois ambient ». Encore une fois on a l’impression d’être dans le jardin des boîtes Berlinoises (Sisyphos, Wild Renate, Chalet…). On est complètement amoureux. Dans une cour intérieure, avec des arbres qui tombent très bas, ce qui permet d’offrir beaucoup de petits endroits intimes. Le tout est entouré par une terrasse en bois où des Djs sont enfoncés au fond d’un canapé et passent des sons parfaitement adaptés, la définition du chill à l’état pure. Tako et Steele Bonus de Music From Memory s’occupent de tout. Parfois en chauffant un peu les chilleurs, puis ils font redescendre la sauce tranquillement. Cet extérieur est tout simplement magique.
On découvre ensuite 2 salles dédiées à des expositions éphémères. L’une représentant un nuage géant illuminé de bleu. L’autre, bien plus incroyable, était dans une ancienne salle de classe avec ce fameux tableau noir dont tout le monde avait peur. L’œuvre nous a tout simplement subjuguée, un énorme miroir circulaire, pendu au plafond, tournant sur lui-même, avec une musique ressemblant au bruit d’un pulsar, la Zen Attitude nous envoute. On reste là pendant quelques dizaines de minutes pour reposer nos oreilles et reprendre nos esprits.
On retourne ensuite dans le noir complet pour écouter Clara3000. Énorme claque, un set Techno d’une puissance vraiment impressionnante, tout ça sur le système son bluffant de la De School, on a du mal à y croire. Un grand bravo et merci à Clara pour ce set orchestré à la perfection. On termine sur Robert Bergman du label Rush Hour. Il nous fait aussi un très bon set, mais légèrement incohérent à quelques moments. On passe même par de la dub ! Mais après les 2 sets de ses compères, il était difficile de faire mieux. On tient quand même à dire que c’était génial et qu’il nous a passé de vraies pépites. Et surtout, il a voulu nous faire un voyage plus éclectique que les 2 artistes précédents, une épreuve bien plus compliquée que de rester sur le même style de A à Z.
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