Après 3 jours de festivités, les tentes et déchets jonchaient le sol du Reading Festival, au Royaume-Uni. L’association Herts for Refugees a décidé de les récupérer au profit des réfugiés de Calais et Dunkerque, en France.
Dimanche 29 août, le festival de Reading s’achevait au Royaume-Uni, dans la petite ville de Little John’s Farm, sur les berges de la Tamise. Si ce festival reste l’un des plus connus le pays, d’abord implanté pour sa programmation rock puis en développant le hip-hop et la musique dance notamment, ces trois jours de festivités auront laissé derrière eux une mer de détritus abandonnés, dont des milliers de tentes et de déchets en tous genre qui ont révolté de nombreux internautes sur la toile.
Pourtant, le site du festival comportait une section entière dédiée à la sensibilisation du public de maintenir le festival propre tout au long de l’événement. Plastique à usage unique, empreinte carbone, trajets partagés, espaces de recyclage sur tout le site… « Si vous avez des tentes, des chaises, des piles vides, des boîtes de conserve non ouvertes après le festival, veuillez les apporter aux points de recyclage. La réalité est que les tentes abandonnées finissent à la décharge parce qu’il est impossible de les recycler ou de les réutiliser. », pouvait-on ainsi lire.
Une réalité que n’auront pourtant pas réussi à contenir les organisateurs. Face à ces images, l’association Herts for refugees a décidé de récolter l’ensemble des tentes laissées sur place et de les distribuer à des associations venant en aide aux réfugiés. En tout, ce sont 2300 tentes et 500 sacs de couchage qui ont ainsi été récupérés pour être ensuite rapatriées dans les ports de Dunkerque et de Calais, en France.
Interrogé par la BBC, Angus Clark, le PDG de l’association, précise que l’association n’a pu « prendre qu’une petite quantité par rapport à tout ce qui reste » sur place, signe que l’impact environnemental reste un vrai sujet à résoudre sur les sites des festivals et milieux festifs.