Depuis 2017, le célèbre club Printworks faisait office de référence incontournable sur la scène électronique à Londres. Fort de 6 hectares et 2500 personnes par soir, son architecture en forme de cathédrale recevait depuis 3 ans les plus grands DJs du monde, face à un immense VJing d’une dizaine de mètres de haut. 

Pour autant, le Conseil de Southwark annonçait il y a quelques mois sa fermeture soudaine et définitive, avec l’intention de transformer l’ancienne imprimerie en espace de commerces et bureaux. Malgré une pétition de 10 000 personnes et un plaidoyer général du secteur musical mondial, le remplacement de Printworks par des espaces de bureaux.

Le week-end dernier, le club disait donc adieu à son public avec aux commandes Adriatique, Stephan Bodzin, Black Coffee, Maya Jane Coles, Peggy Gou, Sherelle, Folamour ou encore HAAi. Pour autant, Printworks a laissé entendre que le lieu pourrait rouvrir d’ici deux à trois ans, en 2026. 

Selon le Guardian, l’agence Broadwick Live derrière Printworks a signé un accord provisoire avec les promoteurs British Land et AustralianSuper pour rouvrir sur le site une fois le réaménagement terminé. « Nous ne pouvons pas annoncer que [la réouverture] aura définitivement lieu », explique Simeon Aldred, copropriétaire de Broadwick Live. « Mais les principes d’un accord sont là et nous allons déposer une demande de permis de construire dans les prochaines semaines. »

Affaire à suivre donc pour ce club mythique qui s’est clôturé par le closing du duo BICEP, sur le titre ‘Glue‘. Ce n’est sûrement qu’un au revoir.