Photo à la une © Jacob Khrist

Illustrer et raconter la fête sous pression de la crise sanitaire : c’est l’objectif du nouveau fanzine français Perlimpinpin. En tout, une trentaine d’auteurs, fêtards, graphistes, illustrateurs et photographes ont compilé 90 superbes pages de dessins, bandes dessinées, collages, photos, poèmes et articles. Vous pouvez le commander dès maintenant

« On y parle de techno, d’amour, d’ivresse, de drague, d’abandon et même un peu de politique« , explique Antoine Calvino, le rédacteur en chef du nouveau fanzine Perlimpinpin.

Après deux années cycliques entre fêtes, fermetures, répressions policières et réjouissances cachées, le premier numéro de ce livre miniature va aborder plus spécifiquement le thème de la fête sous pression de la crise sanitaire, « du marasme dans lequel elle a été plongée, et des poches de résistance où elle s’est montrée plus vivace encore. »

Pour raconter et illustrer cette longue période « dont nous avons encore du mal à sortir », Antoine Calvino a rassemblé une équipe d’une trentaine d’auteurs, fêtards assidus issus des mondes du journalisme, du graphisme, de la photo et de l’illustration, qui ont passé quatre mois à travailler sur ce premier numéro.

De cette union résulte 90 pages des dessins, des bandes dessinées, des collages, des photos, des poèmes et un long article sur « la façon dont la pression policière a poussé la scène techno à s’unir pour descendre dans la rue afin de défendre ses droits. » Le fanzine est construit en quatre parties, Couvre-FêteRésistanceParty Intime et Lâcher-Prise, pour dérouler le fil d’une génération privée de fête. 

En prévision d’un deuxième numéro, l’équipe de rédaction a lancé une campagne participative dans le but de financer la fabrication du premier numéro, et de pérenniser les futures parutions. 

Vous pouvez commander le fanzine sur la campagne de financement participative KissKissBankBank.