Photo en une © Palais Brongniart
Après l’annulation du festival en décembre dernier, en partie à cause du mouvement des Gilets Jaunes qui menaçait sa sécurité, L’Institut national de l’audiovisuel (INA) a annoncé les nouvelles dates de son festival INASOUND, qui investira le somptueux Palais Brongniart les 20 et 21 avril. Au programme, DJ sets, live machines, conférences, masterclass, ateliers kids, fooding, expos ou encore electronic market, sous l’égide de son parrain Jean-Michel Jarre.
C’est le grand rendez-vous électronique du Printemps. Pour sa première édition, l’INA s’offre un représentant de choix, Jean-Michel Jarre, avec pour ambition de devenir le prisme qualitatif de toutes les branches des musiques électroniques : audio, vidéo, web, spectacle vivant, art contemporain, gaming et mode.
Sans nul doute, l’INA est dans l’ère du temps. Acteur pionnier de la musique électronique depuis la création du Groupe de recherches musicales (GRM) en 1958 par Pierre Schaeffer, le premier pionnier français de la musique électronique, l’institution continue aujourd’hui d’être l’acteur privilégié de la scène musicale en créant ce rendez-vous inédit dédié aux musiques électroniques. Y dialogueront les précurseurs du mouvement et les jeunes talents qui fleurissent chaque jour partout en France, et où créateurs, artistes, start-up, médias, fabricants, experts, et surtout, vous, pourront enfin se rencontrer.
Les samedi 20 et dimanche 21 avril, de 16h à 2h, des lives et DJ sets feront ainsi battre le cœur de la nef du somptueux Palais Brongniart. Le samedi, vous retrouvez notamment sur la scène principale Jean Benoit Dunckel de l’emblématique duo Air, le nouveau savant fou de la techno NSDOS, mais aussi les londoniens entre rock électro roscius et Erol Alkan, et le live des parisiens Yarosslav. Le club accueillera une programmation expérimentale, percussive et tribale avec Sahalé, Golden Bug, POUVOIR MAGIQUE, Cät Cät, H•I•V, Wael Alkak وائل القاق et les parisiennes de RA+RE. L’Acousmonium sera dédié aux lives avec Molecule, Vincent Epplay, Black Zone Myth Chant / High Wolf et Domotic.
Le lendemain, c’est Panteros666, l’un des représentants de l’ancien quatuor nordiste Club Cheval qui prendra le relai lors d’une performance avec Inès Alpha à la création visuelle, mais aussi The Supermen Lovers, les auteurs du mythique titre Starlight, Matt Black (Coldcut), Sara Zinger et BPM Contest. Le club aura son lot de surprises avec Edouard Rostand, Prieur de la Marne, Danton Eeprom et l’emblématique FEADZ. Dernier ajout en date et pas des moindres : la légende du live français Arnaud Rebotini.
Pour aller plus loin, des masterclasses et rencontres convoqueront les experts de l’INA dans le grand auditorium de 600 places, animées par Jean-Michel Jarre, Laurent Garnier, INAGRM, Usbek & Rica, Radio 2.0 et Trax Magazine qui questionneront les enjeux sociaux et économiques de la production musicale.
À votre arrivée, dès la sortie du métro, vos yeux seront immédiatement saisis par les photos accrochées sur les grilles du Palais, tirées de l’exposition connectée Call To Light – qui sera par la suite disponible sur le site de l’institution. Une fois entrés, de nombreuses activités seront proposées dont la découverte de l’Acousmonium, un orchestre de haut-parleurs unique au monde créé en 1974, mais aussi la retrospective « Aux sources de l’électro” qui plongera les festivaliers dans les origines et l’évolution de la musique électronique avec des archives, clips et séquences documentaires de l’INA. Une série limitée de vinyles inédite, éditée en 500 exemplaires et conçue avec Diggers Factory, donnera un aperçu des expériences menées par le GRM avec des œuvres de Pierre Schaeffer, Pierre Henry et d’autres pères fondateurs de la musique électroacoustique.

© Archive de l’INA
Un vaste électro market avec disquaires, synthés modulaires, logiciels et autres incontournables du genre sera également sur place, animé par Yamaha, Plugivery, Diggers Factory, AudioTechnica et Native Instruments. Et pour compléter le tout, l’INA mettra en place ce qu’il sait faire de mieux : des projections de formats courts tirées d’archives de télévision, radio et web réalisées par les documentalistes de l’institution, pour raconter l’histoire de cette musique née en France, redécouvrir ses influences, les créateurs, la French Touch et tous ceux qui contribuent depuis des années à son essor. Cerise sur le gâteau, des ateliers de création sonore pour les kids seront animés – pour que même les digital natives ne soient pas largués.
Toutes les informations sont à retrouver sur le site de l’INASOUND et sur l’événement Facebook. La billetterie vient d’ouvrir – et nous avons d’ores et déjà foncé pour être sûr de participer à ce qui s’annonce être le plus beau rendez-vous du printemps.
