Après Berghain ou Fabric, le club bruxellois C12 bannit photos et vidéos de ses événements

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À l’image du Berghain de Berlin, la Fabric à Londres ou encore le Carbone à Paris, le club techno bruxellois C12 a annoncé l’interdiction des photos, vidéos et autres flashs entre ses murs. 

Avons-nous besoin de prendre des photos ou des vidéos pendant une soirée? C’est la question que vient de trancher le C12. Comme plusieurs clubs en Europe et dans le monde, le club techno bruxellois vient d’adopter une politique stricte d’interdire la prise de photos et de vidéos dans son établissement. 

« Notre club est un espace privé et préservé qui appartient à tout le monde. Chacun doit s’y sentir libre de se comporter, danser ou s’habiller comme il le souhaite », écrit le club dans un post Instagram, appuyant que « l’objectif d’un appareil photo de smartphone peut devenir un obstacle pour créer cette atmosphère, tant pour le photographe que pour le sujet. [Le club aime] voir chaque nuit comme une expérience vécue ensemble et dans l’instant, au lieu d’amener le monde extérieur dans le club ou inversement.”

Dans la pratique, le C12 prévoit de mettre des autocollants opaques à coller sur les objectifs de tous les téléphones à l’entrée du club, “facilement retirables ensuite ». Sur place, un.e photographe sera régulièrement présent.e, « seul responsable de l’identité photographique du C12 », dont les photos sont « conformes à [son] ADN et s’efforcent toujours de respecter la vie privée du clubber ». Les fêtards pourront d’ailleurs contacter le club pour retirer un cliché qui ne leur conviendraient pas.

Sur son site internet, le C12 prône « un endroit sûr où la liberté, la diversité, la créativité et la culture alternative sont protégées du monde extérieur restrictif et normatif. C’est un endroit sûr où la passion pour l’art et la musique sous toutes ses formes unit toutes les identités. »