Après s’être fait une place solide à Amsterdam face à des concurrents de taille tels que le Dekmantel ou l’ADE, le DGTL en est aujourd’hui à sa 3ème édition à Barcelone et sa première à São Paulo avait lieu en Mai. Véritable festival international itinérant, il reprend sa place au Parc del Forum les vendredi 11 et samedi 12 Août avec un line up de compétition.
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Répartie en 4 scènes, la programmation de cette édition 2017 nous fait vibrer de tous les côtés tant elle s’aventure dans des styles différents. Quand on visualise l’affiche dans sa globalité, il faut bien dire qu’on se sent chanceux de pouvoir profiter d’autant de bons artistes dans un seul et même endroit.
Vendredi
Scène Modular
Une jolie sélection d’artistes qui chacun à leurs manières naviguent vers les mêmes sonorités à la fois dark et planantes. C’est le cas de Âme, fondateur du label Innervisions, du duo itlien Tale of Us, ou bien d’Adriatique. Les choses s’intensifieront un peu avec Mano le Tough et Jennifer Cardini, la grande prêtresse du label Correspondant qui a chaque set nous envoûte un peu plus.
Scène Generator
Ici, une assemblée de génies rythmiques nous présentera la techno étudiée sous différents angles. Elle sera menée par le maître de la question monsieur Marcel Dettmann et ses compères non moins éclairés sur le sujet à savoir Matrixxman, Ryan Elliott, DVS1 ou encore Regal. La jeune productrice canadienne Brianna Price alias B.Traits y trouvera aussi sa place au sein de ce groupuscule érudit.
Scène Amp
Si vous aimez les prestations live, ce sera sur la scène Amp qu’il faudra se rendre. Vous pourrez y apprécier celle de Satori et découvrir sa vision électronique de la world music, ou bien celle de Fairmont et se laisser engloutir dans sa techno synthwave mélancolique. On retrouvera aussi Mind Against, Solomun (qu’on aurai bien vu sur la scène modular) et le nouveau venu Man Power qu’on a pu voir sur Hivern Discs ou Correspondant (oui encore). Enfin, un joli b2b est à prévoir entre Michael Mayer, co-fondateur de Kompakt, et Kölsch, poulain de cette même écurie. Ou quand taffer avec son boss est un réel plaisir !
Scène Frequency
Enfin, si vous vous demandez « mais où est la house dans tout ça ? » ne vous inquiétez pas c’est la scène Frequency qui se charge de vous administrer votre ‘daily dose’. Plutôt deep and soulfoul avec Chaos in the Cbd et Daniel Baughman, plutôt house garage tendance disco funky madness avec Tom Trago, Optimo et Mike Servito, ou ambiance survoltée avec le b2b entre Jackmaster et Jasper Jones.

Samedi
Scène Modular
On aura le droit à un line up dans la continuité de celui de vendredi, toujours dans cette même catégorie de deep house aux basses bien dark et aux envolées mélodiques planantes avec aux platines Maceo Plex, Joy Orbison, Marvin & Guy ainsi que Recondite et nos chouchous Red Axes en live.
Scène Generator
La Generator stage continuera à statuer sur le même sujet, visant à élucider le mystère de la techno à travers l’étude de ses multiples facettes. Une question à laquelle s’efforceront de répondre les multiples intervenants tels que les papas Jeff Mills et Derrick May, Pariah et Blawan qui joueront en live sous leur alias Karenn, Daniel Avery et la jeune prodige belge Amelie Lens. Le parti des acteurs locaux sera représenté par HD Substance, producteur de techno actif depuis plus de 20 ans, et Audiolux, résident du club Insert à Barcelone.
Scène Amp
La scène accueillera un b2b qui prometteur entre Paco Osuna et l’inimitable Seth Troxler. La suite du line-up est orientée deep et tech house avec Eats Everything, Coyu, Prunk et Lorenzo Bartolleti. Les fondateurs de Watermelon, résidence établie sur Barcelone depuis 2 ans, seront aussi de la partie sous le nom de Triad.
Scène Frequency
Enfin, la scène Frequency verra la house vaciller sous ses penchants deep & acid avec Prins Thomas, les australiens Mall Grab et Tornado Wallace, ou encore Prosumer et Steffi qui nous feront l’honneur de jouer en back to back. La scène locale sera ici représentée par le producteur Pedro Vian et le crew responsable du disquaire Discos Paradiso.
Mais ce n’est pas tout ! Deux after parties sont organisées au Nitsa avec une programmation mystère faisant participer des artistes présents au festival. Préparez-vous à un énorme back to back des familles ! Puis, dimanche le DGTL s’invite au Brunch in The Park dans les jardins de Joan Bossa sur les hauteurs de la colline Montjuic avec un joli line-up composé notamment de Tiga et des Martinez Brothers.
Petit bonus, vous pourrez apprécier 2 œuvres en exposition au festival : l’installation Supergrid de Muti Randolph reposant sur un logiciel crée spécialement pour l’occasion, et l’expérience immersive Infinity prenant place au sein d’un container un peu particulier.
Cette édition du DGTL Barcelona nous offre donc un programme dense et savamment élaboré qui nous donne le smile et nous motive à prendre nos billets en cliquant juste ici. Le pass 1 jour est à 35€, le pass 2 jours à 67€ et le pass 2 jours + brunch le dimanche à 86€, des prix parfaitement raisonnables compte tenu de la horde d’artistes de qualité programmés sur ces 2 jours. On a hâte d’y être !
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