Charles

Bon plan : White Label Radio organise un grand concours de DJ set/live pour jouer lors d’un open air

Envie de jouer en festival ? White Label Radio organise un DJ/Live contest pour offrir un set (ou un live) lors du Contest Festival le 4 octobre, à La Guinguette de Versailles. Vous avez jusqu’au mardi 15 septembre pour proposer votre candidature. 

Depuis sa création White Label Radio, a toujours voulu mettre en lumière les artistes émergents. Ce mois-ci, WLR organise un concours ouvert aux DJs et aux producteurs. Les artistes ont jusqu’au 15 septembre pour envoyer un mix (de 40min à 1h) ou un live (de 30min à 1h). Les styles acceptés sont nombreux : House, Acid-House, Deep House, Afro House, Electro, Breakbeat, Italo Disco, Disco, Funk, Dub-House, Micro-House… 

Le jury sera composé du DJ et producteur Marwan Sabb, et du quatuor live Oden & Fatzo. À l’issue du concours, les gagnants se verront attribués de nombreux prix dont 1 place de résident chez White Label Radio, 3 places sur le line-up de l’événement du 4 octobre, 10 passage en radio, 3 interviews des gagnants, et 30 adhésions à l’application White Label Radio. Vous avez jusqu’au 15 septembre pour envoyer votre performance ! 

L’événement aura lieu le 4 octobre, dans un nouvel espace open-air à 100 mètres du château de Versailles, intitulé La Guinguette. 

Retrouvez toutes les informations liées au concours sur le groupe Facebook.

À écouter : le nouvel EP de 4 titres du label house français Don’t Need A Million

Label à suivre. Fondé par le duo marseillais Dub Striker et le parisien Davelly, le label Don’t Need A Million sort son nouvel EP de 4 titres avec un premier extrait du track « You Know » du producteur belge Max Telaer, en exclusivité sur Dure Vie. 

Don’t Need A Million, c’est avant tout une histoire d’amitiés. Créé en 2019 par le duo marseillais Dub Striker et le parisien Davelly les 3 DJs avaient à cœur de découvrir et de faire découvrir de nouveaux artistes. Pour eux, le plus important, c’est l’aventure collective. 

« Le fait de réunir plusieurs artistes en joignant leurs énergies sur la même release nous plaît. En plus de représenter notre vision de la scène électronique d’aujourd’hui, c’est la notion de groupe qui a toujours été la plus importante : la musique est un art collectif fait de rencontres, de partages, et de projets communs. »

En 2019, suite au lancement d’une série de free download sur leur Soundcloud, Don’t Need A Million publie son premier EP All Welcome en avril 2020, marquant le début officiel du label. Ce Various Artists regroupe notamment des productions de Déborah Aime La Bagarre, Calmos & Berzingue.

Ce vendredi 4 septembre, Don’t Need A Million sort un nouvel EP de 4 titres « Reach For Love ». Un premier extrait « You Know » du producteur belge Max Telaer est à écouter en intégralité et en exclusivité chez nous, ci-dessous. 

Paris : la péniche Canal Barboteur installe un open air avec Beau Mot Plage et Club Pizza

Ce vendredi 7 aoûtClub Pizza invite Beau Mot Plage lors d’un open air au Canal Barboteur Quai du Lot. Un bon moyen de se rafraîchir pendant cette vague de chaleur. 

Après un premier événement en mars dernier, le tout jeune collectif parisien Club Pizza se relance en invitant Beau Mot Plage pour un open air ensoleillé. Pour l’occasion, la péniche itinérante du Canal Barboteur jettera l’ancre Quai du Lot (Paris XIXeme).

Côté programmation musicale, les deux collectifs se relaieront de 17h à minuit. Se relaieront aux platines Venard, Alexis Namur, N.x.s et LUJE  pour un apéro aux couleurs house, breakbeat et minimal.

Bien entendu, les règles sanitaires seront de rigueur : port du masque obligatoire, gel hydroalcoolique et regroupements de plus de 10 personnes proscrits. 

Retrouvez toutes les informations sur l’événement Facebook

 

On a pris des nouvelles d’Armless Kid, entre sessions prod, jeux vidéos et Feng Shui

Nouvelle valeur sûre de la scène house, Armless Kid nous fait régulièrement taper du pied sur les dancefloors parisiens. À l’heure du confinement, l’ambiance est à la « zénitude » et aux prods ensoleillées. 

Où es-tu confiné ?

Confiné en duo, pour le meilleur et pour le pire !

Si tu devais décrire ton inspi du moment ?

Tout ce qui sort sur Apron records à fond, le space ghost est vraiment cool !

Quelle est ta journée type? 

Je me lève le matin à 14h, petit dej, puis menu maxi best of mix, prod, jeux vidéos.

Est-ce que la période de confinement change ta relation à la production et/ou à la musique?

Pas vraiment, j’ai toujours eu mes petites habitudes qui ne changent pas forcément depuis que je suis enfermé chez moi. Je remarque que c’est surtout le temps qui à changé, le soleil est revenu ça change forcément mon mood quand je produis. Attendez-vous à des tracks pleines de joie dans les mois à venir ! musique ?

Quelles sont les conséquences du confinement et de la fermeture des clubs/annulation de festivals sur tes dates, tes productions, ton métier ?

Le djing n’est pas ma profession principale alors non je ne suis pas impacté plus que ça. J’ai eu quelques dates que j’attendais avec impatience qui ont été annulées à cause de ça. J’ai surtout une forte pensée pour tous mes amis dans le milieu de la musique qui ont été fortement touchés et qui, jusqu’ici n’ont pas eu les aides nécessaires. Beaucoup de choses vont changer dans le milieu de la musique et de l’événementiel dans les mois à venir, c’est pour ça que j’envoie toute ma force à mes amis et les personnes faisant vivre cette industrie.

T’es-tu lancé un objectif pendant le confinement ? EP ? Autre ?

J’ai fait 1h de muscu un jour, maintenant je peux arrêter pendant encore 2-3 mois.

Tu peux nous décrire ton setup ?

Avec ma copine on a fait un peu de feng-shui (je recommande à fond surtout en cette période), du coup j’ai du débrancher tout mon studio. Pour l’instant c’est PC, FL Studio et launchpad. Mais sinon en temps normal mon setup se compose d’une Digitakt principalement pour les drums, un MB33 pour l’acid, un microbrute très très cool pour les basses que j’ai d’ailleurs utilisé dans ma track Drop Down sur mon dernier EP sur Tessellate. Un Deepmind 6 version clavier, l’analog drive de chez Elektron et j’écoute tout ça sur mes Focal 65.

Ton record du nombre d’heures de prod d’affilée ?

Facilement 5h à 7h !

Le meilleur plat avant ou pendant une session ?

Généralement je produis avant de manger, si la track est cool je peux rester affamé devant mon pc pendant des heures par flemme d’aller faire à manger, sinon c’est plutôt des cafés à balle pendant la prod.

Ton occupation pour faire une pause ?

Jouer aux jeux-vidéos, c’est ma passion numéro 2 après le son ou alors je me fais des petites session sur mes platines quand j’en ai envie.

La première chose que tu feras quand le confinement sera levé ?

Bière !

Vous pouvez suivre Armless Kid sur FacebookSoundcloud et Instagram

On a pris des nouvelles de Tour-Maubourg, jamais bien loin de ses machines

Remarqué ces dernières années par des sorties sur Pont Neuf Records, FHUO, Happiness Therapy ou encore sur Salin Records, Tour Maubourg fait partie de ces producteurs en constante création. Il revient pour Dure Vie sur son quotidien en confinement, partagé entre son studio et son appartement.

Où es-tu confiné ?

Avec ma copine chez moi, et c’est plutôt cool. Bien sûr la vie est un peu répétitive mais on s’y fait. Enfin heureusement qu’on a déménagé il y a quelques temps, ça aurait été plus dur dans notre petit studio de 20m². Mais je dois dire que je ne vis pas trop mal l’isolement. Quand on fait de la musique on a toujours quelque chose à faire. 

Qu’est-ce qui t’inspire en ce moment ? 

C’est assez particulier, je traine une certaine mélancolie et en même temps un sentiment de lévitation puisque le temps semble s’être arrêté. Le problème est plus le vide que peut créer le confinement. L’inspiration vient de petits éléments dans ma vie quotidienne comme un bon moment passé avec des amis, une expo, une balade etc… toutes ces petites choses sont assez insignifiantes mais elles rechargent sans que je m’en rende compte mes réserves d’inspiration. Et là, il faut dire qu’après ces semaines de confinement c’est un peu le vide (rires). 

Si on passait la journée avec toi, ça ressemblerait à quoi ? 

Je me réveille assez tôt, entre 6h et 9h ça dépend des jours (je suis plus productif le matin). Et puis j’ai la chance de pouvoir aller au studio (à 3 min de chez moi) où je sais que je ne croiserai personne et ça me permet d’aller me confiner dans un autre espace clos que mon appartement (rires). Je rentre chez moi vers 18-19h puis la soirée est assez simple, un bon dîner, un petit set, éventuellement une bouteille de vin, une bonne série ou un film. Je suis sur Le Bureau Des Légendes là, c’est vraiment pas mal. 

Le confinement a-t-il un impact sur ton rapport à la musique ? 

Pas vraiment, mais comme je ne bosse plus à côté, j’ai beaucoup plus de temps. Le problème, comme je le disais plus tôt, est que l’inspiration vient parfois à manquer. Alors j’essaie de sortir de ma zone de confort en allant vers d’autre styles musicaux ou en me concentrant sur une machine en particulier. 

Comment appréhendes-tu cette période de confinement concernant ton métier ?

Pour les dates c’est assez simple, il n’y en a plus. J’espère que le virus ne sera rapidement plus un danger et que le confinement s’arrêtera assez vite car le manque à gagner grandit.

T’es-tu lancé un objectif pendant le confinement ?

Avec Pont Neuf on a décidé de sortir 3 compilations pendant la période (Baie De Room), une de prod « originale » une compilation de feat entre membres du label et une compile de remix des tracks sorties sur Pont Neuf. Les deux premières sont déjà disponibles sur le Bandcamp du label et les autres plateformes de stream. Les prochaines arrivent vite.

Tu peux nous décrire ton setup ?

Au début du confinement je m’étais fait un petit setup avec une Acidlab Miami, Dfam de Moog, une MPC2000xl et un Blofeld. Mais je suis vite retourné en studio, et là j’ai un setup plus complet et surtout un son agréable (merci les Adams A77x).

J’ai pas mal de matos, tout n’est pas à moi on loue le studio à plusieurs. Mais là je bosse surtout avec un DX7, Acidlab Miami, Dfam, Subphatty, une TT303 1èregénération, unBlofeld, Eventide H3000, Ensoniq DP4 et un Jomox T-Resonator pour les effets. Plus une table de mixage Mackie 24.4 vlz pour envoyer tout ce petit monde dans la carte son. Pas vraiment un setup de secours donc (rires).

La production en ce moment, c’est plutôt pour quelques heures ou jusqu’au bout de la nuit ?

Quand j’ai reçu le H3000 d’Eventide (un multi effets mythique) j’avais tellement hâte de le tester que je me suis levé à 3h pour aller au studio. Impossible de dormir de toute façon. J’y suis resté jusqu’à 23h. Mais j’essaye d’éviter ce genre de situation. J’ai les oreilles fragiles à cause d’une grosse crise d’acouphène il y a quelques temps, et généralement plus je reste plus j’écoute fort.

Le meilleur plat avant ou pendant une session ?

Poulet braisé de chez Charly à Aubervilliers. 

Ton occupation pour faire une pause ?

 Une petite pause verdure.

La première chose que tu feras quand le confinement sera levé ?

J’irai acheter une paire de CDJ que je devais récupérer mais impossible avec le confinement…

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On a pris des nouvelles de Mad Rey, entre sessions studio, digging intensif, Scrabble et projet d’album

Dure Vie prend des nouvelles de nos artistes préférés confinés en France et à l’étranger. Aujourd’hui, c’est au tour de Mad Rey de nous dévoiler son quotidien entre « dub, digg, bounce et phonk« , sacré programme…

Où es-tu confiné ?

Je suis confiné dans le sud de l’Essone avec Tamaya (ma copine), dans une demeure on ne peut plus somptueuse.

Qu’est-ce qui t’inspire en ce moment ? 

Mon inspi du moment passe par une nouvelle temporalité (et donc disponibilité), qui me permet de me replonger longuement dans des albums classiques comme ceux des Daft par exemple ou dans des playlists Youtube 600% rare funk. Je m’émerveille des mix, je prends note, je bosse h24, à donf.

Si on passait la journée avec toi, ça ressemblerait à quoi ? 

Mad day : réveil 8h00, kiwi + thé, étirements 20 min, douche froide, coffee & cigarette, 9h30/10h STUDIO + gelato ou OG (ça écoute les sessions, ça réécoute les bails de la veille, ça dub, ça digg, ça bounce ça phonk…), un peu « d’admin » s’il y a : emails, interview Dure Vie, interview France 2… L’aprem j’avise, je peins, ou je taffe sur d’autres bails, puis je retourne dans le son fin de journée. Si j’ai la motivation je bouge courir avant l’apéro. Enfin, apéro et tout ce qui s’en suit. Le soir ça chill, ça lâche des galipettes, des Scrabble, et voilà mamen. 

Le confinement a-t-il un impact sur ton rapport à la musique ? 

Oui et non, mes journées « types » ne changent pas beaucoup, j’ai mes rituels, mais en même temps comme je disais, la temporalité a changé : on a beaucoup plus de temps pour soi, ça permet de bosser les mix, de repenser un live pour la maxi teuf d’après cette shit, répondre patiemment aux interviews, réfléchir aux nouveaux projets, expérimenter, plus, mais aussi et surtout de dubber des phonk dès que j’ai envie et faire des galipettes. 

Comment appréhendes-tu cette période de confinement concernant ton métier ?

J’ai une vision positive qui me laisse penser que les conséquences de tout ça sont très intéressantes pour nous-autres acteurs de la scène artistique. On va tous avoir envie de faire la fête d’abord ! Et puis on aura je l’espère envie de faire les choses encore mieux, d’avancer dans le BON SENS. 

Et puis, tout ce temps de production intensif, de digging, réflexion et retour à une vie simple et nécessaire bien que confinée, permettra sans doute un gros renouveau qui nous fera pas de mal. En ce qui me concerne je suis bouillant et j’attends avec impatience de pouvoir retourner dans le club. La frustration est une source de motivation sale.

T’es-tu lancé un objectif pendant le confinement ?

Oui mon objectif était de remonter un live set. Pour le moment il est hybride dj/live car très peu de matos, et je voulais pouvoir le jouer en direct sur mes réseaux pour me faire la main et kiffer la vibe avec ma communauté. Donc opération en cours. Je termine aussi un projet d’album pour sûr et une mixtape d’edits gratuits si dieu le veut.

Tu peux nous décrire ton setup ?

Mon set up est simple : Ableton Live, contrôleur akai MPK mini, Cyclone TT-303, akai XR20, Yamaha HS7, Gelato, vinyles en carton.

La production en ce moment, c’est plutôt pour quelques heures ou jusqu’au bout de la nuit ?

Mon record se compte en minutes, je plaisante, j’en ai aucune idée je compte pas. Everyday cooking.

Le meilleur plat avant ou pendant une session ?

Le meilleur plat avant ou pendant une session, tu le sais, je vais te répondre le grec mais c’est plus possible alors le poulet rôti mayo pommes dauphines.

Ton occupation pour faire une pause ?

 Je fais des galipettes, je parle aux oiseaux.

La première chose que tu feras quand le confinement sera levé ?

J’irai embrasser ma famille. 

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On a pris des nouvelles de Flabaire, entre sessions guitare, Logic Pro, Mario Kart et son chien

Dans cette nouvelle série d’interviews, Dure Vie prend des nouvelles de nos artistes préférés confinés en France et à l’étranger. Inauguration avec Flabaire, le producteur, DJ et guitariste de D.KO Records et bassiste de Secret Value Orchestra, entre sessions guitare, redécouverte de Logic Pro, morceaux uploadés sur son Soundcloud, Mario Kart, Friends, et sorties avec son chien. 

Où es-tu confiné ?

Je suis chez le frère de ma copine dans le Var, perdu dans les montagnes, entre amis. On est parti de Paris quelques jours avant l’annonce du confinement, mais personne d’entre nous n’a été malade et on est complètement isolé de la civilisation. On n’a pas propagé le virus, promis.

Qu’est-ce qui t’inspire en ce moment ? 

J’écoute beaucoup Move D et Grateful Dead. 

Si on passait la journée avec toi, ça ressemblerait à quoi ? 

Je me lève, je prends un petit déjeuner puis je commence à produire sur mon ordi, je déjeune, je promène mon chien, je me remets à faire de la musique. Et puis le soir je dîne et je joue aux cartes ou à Mario Kart, je lis, je traîne sur Internet, je regarde Seinfeld, Friends…

Les repas prennent une importance démesurée, ça rythme vraiment les journées, j’imagine que c’est le cas pour beaucoup de personnes pendant cette période. J’essaie tant bien que mal de faire un peu de sport aussi, sinon avec tout ce qu’on mange ça va mal finir cette histoire…

Comment le confinement impacte-t-il ta musique ? 

Ça a surtout changé ma façon de faire de la musique. Je n’ai évidemment pas pu prendre avec moi tout le matériel que j’utilise dans mon studio à Paris, je suis parti avec mon ordinateur portable, une guitare électrique, un ampli, quelques pédales d’effet, et un Moog Mother 32.

Les premiers jours je jouais beaucoup de guitare, je faisais des sortes d’improvisations ambient où je m’enregistre en boucle ce qui fait des longues napes un peu drone, sans vraies contraintes temporelles ou structurelles. Et puis quelques jours après j’ai ouvert Logic Pro et je me suis remis à faire des morceaux plus électroniques. J’ai pendant longtemps produit exclusivement avec Logic Pro, et puis depuis 7 ou 8 ans j’ai petit à petit inséré des instruments externes à Logic dans mon setup, synthétiseurs, boîtes à rythmes, etc, pour finalement ne quasiment plus utiliser Logic que pour enregistrer et traiter l’audio enregistré (edit, mix).

Le fait de n’avoir que mon ordinateur m’a forcé à reconsidérer Logic comme un instrument, ce qui est un immense bol d’air frais. Je réalise vraiment l’importance de changer de set-up de temps à autre et de ne pas s’enfermer dans une routine qui tue la créativité (dans mon cas). Et je redécouvre également ce formidable logiciel pour la composition, qui est d’une puissance incroyable et qui offre des possibilités infinies. À côté de ça je joue énormément de guitare, sans but précis.

Quelles sont les conséquences du confinement et de la fermeture des clubs/annulation de festivals sur tes dates, tes productions, ton métier ?

La conséquence du confinement sur mon métier de DJ est très simple : je ne peux plus travailler. J’ai pour le moment 4 dates qui ont été annulées, j’espère qu’on va recommencer à faire la fête très vite !

Le confinement rend la gestion d’un label très compliquée aussi. Chez D.KO Records nous devions sortir le nouvel EP de Mad Rey en ce moment même, mais vu que la majorité des shops sont fermés et que tout le monde est bloqué chez soi, on a dû décaler la sortie physique (l’EP est tout de même disponible en digital et c’est une BOMBE). Nous n’avons également pas accès au stock de notre back catalogue ce qui met notre activité de vente sur Bandcamp et Discogs à l’arrêt.

T’es-tu lancé un objectif pendant le confinement ?

Non aucun objectif, j’ai commencé à sortir des morceaux gratuitement sur mon SoundCloud, accompagné de superbes illustrations faites par ma copine Capucine Mattiussi. Si au terme de cette période il y a assez de morceaux cohérents, pourquoi pas les rassembler sur un disque. Mais rien n’est moins sur !

La production en ce moment, c’est plutôt pour quelques heures ou jusqu’au bout de la nuit ?

C’est pas trop mon truc de faire 12 heures de prod d’affilée, très rapidement mes oreilles saturent. J’ai besoin de faire des pauses à peu près toutes les 2-3 heures, pour le plus grand bonheur de mon chien !  

Le meilleur plat avant ou pendant une session ?

No more food !

La première chose que tu feras quand le confinement sera levé ?

Immense teuf bien sûr, puis gueule de bois nationale. Puis re-teuf, pendant 3 mois minimum !

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Peggy Gou lance son propre label Gudu Records, et signe le premier EP

Vous n’avez pas pu passer à côté du phénomène Peggy Gou. Des DJ sets bouillonnants, une gestion parfaite des réseau et de son image, la DJ sud-coréenne a littéralement explosé les compteurs ces dernières années. Le 19 avril prochain, elle lancera son propre label Gudu Records, avec un premier EP, Moment, de sa signature.

Pour sa première sortie de Gudu Records (contraction de « Gou Do », « Peggy Gou does ») , l’artiste basée à Berlin annonce la couleur avec un EP intitulé « Moment » composé de deux titres, dans la continuité de « Once » sorti l’an dernier sur Ninja Tune. 

Au menu de cet EP qui mêle disco et house, on retrouve une bass line bien distincte, une rythmique incisive, ainsi que la voix de la DJ coréenne alternant entre l’anglais et le coréen. L’artwork a lui été réalisé par Jee-ook Choi qui s’était déjà chargé de son précédent EP. 

« J’ai réalisé que je voulais etre mon propre patron quand il s’agit de ma musique« , a t-elle déclaré dans une interview pour Vice. Multipliant les projets, naviguant entre la musique, la mode, les partenariats avec différentes marques (Porsche, Nike, Vuitton…), l’artiste de 28 ans est devenue un phénomène mondial. Ce nouveau projet devrait y connaître le même succès. 

Tracklist:

01. ‘Starry Night’
02. ‘Han Pan’

Le Palais de la découverte organise une nocturne inédite sous fond de musique électronique

Jeudi 28 mars, à l’occasion de ses expositions temporaires « Poison » et « Illusions« , le Palais de la découverte organise la nocturne inédite « Les Silencieuses ». Équipés de casque audio sans fil, vous pourrez flâner dans le musée en écoutant le mix de 3 DJs  spécialement sélectionnés

Si la dernière fois que tu as été au Palais de la découverte, c’était avec ton petit neveu pour jouer avec de l’azote liquide ou soulever des poids avec des poulies, il est grand temps d’y retourner.

Le jeudi 28 mars, de 19h à 23h, le musée organise une nocturne qui mêlera sciences et musiques électroniques. En sirotant un verre et munis de casques sans fil, les visiteurs pourront déambuler dans de nombreux espaces du Palais sur le son de trois sélections musicales simultanées. À l’écoute, DJ Kayus Baby, le résident de l’hôtel Mama Shelter, aussi connu pour être passé aux Folies Pigalle dans les années 1990, et DJ officiel de MC Solaar depuis 2002. Mais aussi DJ Eddy Flex, résident des soirées Silence Events aux sélections éclectiques entre hip hop, house et disco, et enfin DJ Krikor aka Crackboy, véritable pionnier parisien à la sélection nichée entre house de Chicago et dub. 

Plus d’infos sur les expositions sur le site du Palais de la découverte, et sur la billetterie en ligne

Ableton lance le premier update de Live 10 en version beta test

Déjà disponible en version beta test, on vous en dit plus sur Live 10.1, le prochain update de Ableton Live 10. 

Fondé en 1999, l’éditeur berlinois du plus célèbre DAW (Digital Audio Workstation) s’est imposé en moins de deux décennies comme le logiciel de production de référence dans la musique électronique. Ses possibilités quasi infinies ont révolutionné la création musicale, et ouvert le champ des possibles à des millions de producteurs. 

Aujourd’hui, Ableton a annoncé la sortie prochaine du premier update de sa version 10. Voici les différentes améliorations présentées ci-dessous: 

  • Amélioration de l’oscillateur Wavetable: il sera désormais possible d’importer ses propres formes d’ondes et samples;
  • Un nouvel égaliseur Channel EQ;
  • Un nouveau Delay combinant le Ping Pong Delay et un Simple Delay;
  • Possibilité d’utiliser de nouvelles formes d’automations pour une meilleure maîtrise;
  • Fonction de zoom et scrolling améliorées pour plus de fluidité; 
  • Possibilité de freezer une piste tout en conservant le sidechain.

Cette nouvelle version est désormais disponible en version beta test. Rassurez-vous, elle sera gratuite si vous possédez déjà Live 10. 

Un film va raconter la vie de Sven Marquardt du Berghain et deux autres portiers de Berlin

Sélectionné pour la 69ème édition du festival berlinois Berlinale, « Berlin Bouncer » retracera le parcours de trois légendes des nuits berlinoises : Sven Marquardt, Smiley Baldwin and Frank Künster. 

Pour ce film, le réalisateur David Dietl a voulu raconter le destin de Sven Marquardt célèbre physio du Berghain, Smiley Baldwin du Cookies et Frank Künster qui s’est tout d’abord fait connaître au Delicious Donuts dans les années 1990 puis au King Size dans les années 2010. 

La période s’étendra du début des années 1980 à nos jours, en racontant le parcours atypique des trois protagonistes et leur conversion au monde de la nuit. Alors que Baldwin était GI dans l’armée américaine, Marquardt lui était photographe punk dans Berlin Est, quand Künster quittait l’Allemagne de l’Ouest pour venir s’installer dans la capitale allemande.

Le film sera disponible sur les écrans courant avril et sera projeté en avant première à Berlin, lors de la Berlinale les 10, 11 et 16 février prochains. L’occasion de creuser un peu plus l’histoire des nuits allemandes. 

Berghain : la patinoire installée en janvier n’en est en fait pas une

Vives critiques contre le Berghain. Il y a quelques semaines, le festival berlinois CTM annonçait la mise en place d’une patinoire dans son enceinte pour fêter ses 20 ans. Après en avoir fait le test, c’est la déconvenue : une patinoire ? Pas tout à fait. 

Cette année, le festival berlinois CTM fête ses vingt ans. Pour marquer le coup, une patinoire avait été installée au sein du mythique Berghain, dans la Halle Am Berghain, pour faire profiter les festivaliers d’une expérience unique : patiner au son des meilleurs DJ sets. Très vite, l’engouement est tel que l’événement comptait plus de 12 000 participants. 

Malheureusement, l’annonce qui avait tant fait parler s’est soldée par un échec. Les festivaliers déçus se sont vite plaints: mauvaise glisse, pas assez de patins en location… 

Pour clore la polémique, l’organisation du festival s’est exprimée sur Facebook, et met en cause leur prestataire. La mauvaise glisse serait due à la composition de la patinoire, qui n’est en fait pas composée de glace, mais d’une sorte de plastique qui reproduit piètrement le plaisir de la glisse. En plus de ça, pas assez de patins en location pour profiter de l’expérience. 

Le festival continuera jusqu’au 3 février avec plus de 250 artistes prévus en tout. Pour arranger la situation, le CTM prévoit 40 paires supplémentaires pour ses festivaliers. Dure Vie, mais bref, ça reste quand même le Berghain, patinoire ou non. 

Berlin : les clubs hébergent les sans-abri pendant la vague de froid hivernale

Dans la capitale allemande, deux clubs de Friedrichshain et Kreuzberg, l’Astra Kulturhaus et le Bi Nuu, ont décidé de venir en aide aux sans-abri en leur offrant un toit au moins une fois par semaine pendant les mois de janvier et février 2019. Une quarantaine de personnes, 15 femmes et 25 hommes, devraient ainsi être hébergées pendant la vague de froid hivernale. 

Au début d’année 2018, le patron des deux clubs, Torsten Brandt, contacte les autorités berlinoises qui ont tout de suite salué sa démarche. Tout au long de l’année, la coopération avec les services sociaux s’intensifie, jusqu’à ce que la mairie de l’arrondissement Friedrichshain-Kreuzberg décide d’assurer le financement. L’association de mission sociale GEBEWO conduira, elle, les opérations.

© Astra Kulturhaus

Le 16 novembre dernier, Torsten Brandt organise une soirée solidaire au Bi Nuu dont l’intégralité des bénéfices a été reversée à la Berliner Kählthilfe, l’organisme chargé de venir en aide aux personnes lors de vagues de froid. Suite à une crise du logement sans précédent, le nombre de sans-abri en Allemagne aurait augmenté de 41% depuis 2016, et avec des températures pouvant aller jusqu’à -20°C dans la capitale allemande, ce genre d’initiative est donc on ne peut plus salutaire.   

En France, entre le 1er janvier et le 14 février 2018, une cinquantaine de SDF ont aussi trouvé la mort dans nos rues. À l’approche de la période la plus froide de l’année, on se demande s’il ne serait pas aussi bienvenue qu’un tel projet puisse germer dans nos clubs. 


Cabanne lance un nouveau label, Polyson, et signe Varhat pour le premier EP

Patron du label Minibar depuis 2005, à la tête d’une discographie impressionnante et roi des collaborations, Cabanne est la figure tutélaire de la minimal en France. En janvier prochain, il lancera son tout nouveau label Polyson avec un EP signé Varhat.

Cabanne est l’un des artistes français les plus prolifiques, qui enchaîne les sorties sur de nombreux labels depuis la fin des années 1990 (Telegraph, Karat Records, 7th City, Perlon…). En 2005, il fonde avec son pote N’Eric le label Minibar sur lequel il signe des artistes comme David Gluck, Pit Spector, Lowris, Ben Vedren… Si vous êtes parisien, vous pouvez aussi le croiser régulièrement à Concrete où il est résident. Rassurez-vous, le lancement de Polyson ne marque pas l’arrêt pour Minibar. Cabanne continuera de gérer le label en parallèle.

Varhat aussi connu sous les noms de Niwa Tatsui, VINCEN, Volière, YYY fait partie des plus gros talents de la scène française. De 2016 à 2018, on compte plus d’une trentaine de sorties à son actif.  On retrouvera sur l’EP deux titres inédits Hokenkok, Chhulub suivis d’un remix cousu main par Cabanne.

Fidèle à la culture du secret qui fait le charme de la minimal, les sorties seront disponibles uniquement en vinyle. Pour avoir un aperçu, rendez-vous sur sa page Soundcloud. Le disque est déjà disponible en précommande, soyez réactifs !

 

Nina Kraviz, Yaeji, Mall Grab, Orelsan confirmés pour Dour Festival 2019

Du 10 au 14 juillet 2019, Dour revient pour sa 31ème édition. Nouvelle vague d’artistes annoncée aujourd’hui, et ouverture de la billetterie demain. 

Après avoir fêté son 30eme anniversaire avec quelques 228 000 festivaliers réunis sur 5 jours, soit une moyenne de plus de 45 000 personnes par jour, le Dour festival revient en force pour l’édition 2019.

La semaine dernière, nous vous dévoilions les premiers noms : Disclosure, le duo des frères Howard, se produira en DJ set sur la scène Last Arena le vendredi 12 juillet. Deux jours plus tard, le rappeur new-yorkais A$AP Rocky viendra pour la première fois sur le festival.

Aujourd’hui, Dour dévoile d’autres noms. À l’affiche côté musiques électroniques, Nina Kraviz jouera le vendredi, mais aussi l’australien Mall Grab et la productrice coréenne dont tout le monde parle Yaeji. Pour les plus énervés, Rusko viendra livrer un mix dubstep. Et pour les fans de rap, viennent s’ajouter Jazzy Bazz, Josman, Moha la Squale, Flatbush Zombies et Orelsan.

Attention, les premiers pass pour le festival seront en ligne le mercredi 5 décembre dès 11h sur le site internet du festival. Soyez prêts !

Sven Marquardt, le physio du Berghain s’est (vraiment) fait recaler d’un club

Sven Marquardt, le physio le plus connu au monde, il est aussi considéré comme l’un des plus difficiles. Qui ne s’est jamais fait recaler du Berghain, temple de la musique techno à Berlin ? Ravelations l’avait prédit en pensant que ça n’arriverait jamais, et bien apparemment, si ! Selon plusieurs médias allemands et britanniques, c’est arrivé  à Sydney. 

Sven Marquardt officie au Berghain depuis 2004. Le Berghain, anciennement Ostgut de 1998 à 2003, c’est cette ancienne centrale électrique convertie en lieu sacré de la techno située dans le quartier de Friedrichshain à Berlin. Y rentrer est devenu un vrai parcours du combattant. Dress code 100% noir, y aller seul, tirer la gueule, parler allemand… On ne compte plus tous les articles et les conseils pour passer la porte.

Ce passage obligé devant Sven et ses hommes est tellement redouté qu’un jeu de société est même sorti l’an dernier, en se moquant de cette situation. Bergnein (contraction de Berghain + Nein) est un jeu de « gestion de file d’attente », où le principe est simple : prendre le rôle de Sven pour faire rentrer ou non les clubbeurs représentés par des cartes. Pour vous donner une idée de l’humour du bonhomme, il a fait un procès aux fondateurs du jeu et a gagné, empochant la coquette somme de 15 000€ pour dommages et intérêts.

Le mois dernier, le karma s’est enfin manifesté. Après avoir brisé les soirées de milliers de personnes, c’était à son tour de connaître cette frustration. Lors d’une interview dans une une Artiststalk animée par Sebastian Preuss du Zeit dans la galerie Deschler (non retranscrite- au sujet de sa dernière expo photo (oui c’est drôle de mettre un photographe à sa porte quand le club refuse les photos…), Sven a confié s’être fait refuser l’entrée d’un club à Sydney à cause de ses tatouages au visage. Pour la petite histoire raconté sur le tabloïd berlinois BZ, il a eu l’occasion de parler au physio après cette mésaventure, et l’intéressé lui a avoué qu’il était allé à Berlin et n’avait, lui même, pas pu rentrer au Berghain.

Sans rancune Sven !

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Il sera bientôt possible de construire et personnaliser sa propre platine vinyle

Construire et personnaliser sa platine vinyle : ce sera désormais possible avec le projet de la marque suisse Lenco, qui a imaginé ce lecteur vinyle 3D. Une première. Pour voir le jour, l’entreprise lance un financement participatif.

Lors du dernier salon IFA à Berlin (l’un des plus gros salons européens pour les fans d’électronique), la marque suisse Lenco a présenté la toute première platine vinyle à imprimer et monter soi-même. La platine a fait sensation puisqu’elle a été classée dans le top 3 des produits les plus innovants du salon. Entièrement composé de matière recyclée, le Lenco-MD pourra être construit par tout possesseur d’imprimante 3D. Une fois imprimé, il suffira d’ajouter quelques éléments non plastiques vendus par la marque telle que la courroie, le moteur ou encore la poulie. Et comme tout le monde n’en est pas détenteur, la marque s’associe à Reprapuniverse qui pourra se charger de cette partie.

Depuis plus de soixante-dix ans, la marque suisse Lenco est présente dans le domaine de l’électronique grand public et des produits Hi-Fi, notamment des platines, des radios, des haut-parleurs… Pour ce projet, le fabricant suisse s’est associé à la communauté hollandaise Qeske (qui met en relation professionnels et étudiants afin de créer des produits innovants), pour imaginer cette nouvelle platine en s’inspirant des anciens modèles de la marque.

Le Lenco-MD est composé de plusieurs modules assemblables, et de plusieurs couleurs : sont pour l’instant prévus du vert pomme, bleu ciel, rose, blanc, orange, jaune et rouge. L’objectif, à terme, est de créer une platine 100% personnalisable, et de compter sur l’ingéniosité des plus bricoleurs pour obtenir un produit unique. Chaque module pourra en effet être remplacé, amélioré et customisé selon la couleur et les spécificités techniques. À l’heure actuelle, plusieurs éléments ont déjà été présentés, tels que le haut-parleur, un capteur solaire pour recharger la machine et un module Bluetooth qui permet d’écouter sa musique sans fil.

Vous êtes emballé ? Un peu de patience ! La marque n’a en effet pas encore lancé la phase de commercialisation et l’on ne connaît pas son prix. Pour soutenir le développement du projet, vous pouvez participer au financement sur Kickstarter.

The Peacock Society : l’édition d’hiver annonce un line-up d’exception et une scénographie colossale

Depuis quelques années, The Peacock Society s’est imposé comme un rassemblement incontournable pour tous les amoureux de musiques électroniques et d’immenses dancefloors. Le samedi 15 décembre, des milliers de festivaliers sont attendus Porte de la Villette, au Paris Event Center, de 22h à 7h. Au programme, éclectisme et grosses pointures, le tout dans une scénographie unique. Découvrez la programmation complète.

Avec une moyenne de 25 000 festivaliers chaque année, le festival The Peacock Society a su s’imposer depuis 2013 comme l’un des rendez-vous estivaux incontournables de la capitale. Initié par l’agence We Love Art, l’event investit chaque année le Parc Floral de Paris et y accueille ce qui se fait de mieux sur la scène électronique actuelle. Alors que l’édition d’hiver n’était pas revenue depuis février 2017, l’agence annonçait un nouvel événement, « The Fabulous Parade of the XMas Peacock », le 15 décembre prochain.

Rødhåd, Mount Kimbie et 3 rappeurs rejoignent la programmation, maintenant complète

Le producteur berlinois Dixon et boss du label Innervisions viendra pour un set bouillant. Lena Willikens, la résidente du célèbre Salon des Amateurs de Düsseldorf distillera sa techno parsemée d’influences wave et expérimentales. Patron de la techno berlinoise et résident du mythique Berghain, Marcel Dettman secouera le soundsystem avec l’un de ses sets puissants qui ont fait sa réputation. On pourra aussi retrouver la légende Roman Flügel et ses 30 années de mix derrière lui, et derniers ajouts en date, un autre patron de la techno allemande, Rødhåd, et l’incontournable duo Mount Kimbie en DJ set.

Côté français, Rone clôturera sa tournée par Peacock. Il avait aussi notamment inauguré le festival en 2013 à l’occasion de la sortie de son album Tohu Bohu. Le mois prochain, il nous emmènera en voyage avec son live planant au gré des musiques de son dernier album Mirapolis. La scène parisienne sera aussi représentée par Epsilove du label Antinote et ex-moitié du duo Syracuse-Epsilove, qui se démarque par ses sets teintés de synthés robotiques et entraînants. Enfin, ne manquez pas le groupe anglais Hot Chip, munis de leur TR-808 et TB-303 grâce à une disco-pop électrique et excentrique au style musical rétro-futuriste.

On note aussi (et grande première pour Peacock), la présence de trois rappeurs français, Jorrdee, Retro X et Timothée Joly pour contenter les amateurs de beatmakers et autres punchlines décisives.

© 1024 Architecture

Une scénographie spectaculaire dans l’immense Paris Event Center 

Cette édition promet une nouvelle fois une expérience unique aux festivaliers. 8 000 m2 d’espace seront aménagés et illuminés par deux scènes aux scénographies spectaculaires, imaginées par les deux kings du stage design, 1024 ARCHITECTURE & SUPERBIEN. Pour leur première fois à Peacock, l’agence 1024 ARCHITECTURE présentera sa structure monumentale en lévitation MAD-Orb. Véritable scène immersive, les artistes pourront jouer immergés au milieu de lumières, architecture augmentée et performances audiovisuelles. Voyage garanti ! 

Retrouvez toutes les infos sur l’événement Facebook et le site de The Peacock Society. Pour vos présentes, reportez-vous sur la billetterie en ligne.