Musiques électroniques et cinéma : 10 sublimes B.O de films à (ré)écouter d'urgence

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Dès les débuts du 7ème art, la musique a fait partie intégrante des plus grandes oeuvres cinématographiques. Les musiques électroniques n’ont pas échappé à cette règle et sont de plus en plus présentes dans les bandes originales de films. On vous a sélectionné 10 B.O électroniques iconiques du cinéma, c’est cadeau. 

« A plein temps », d’Eric Gravel (2021)

Première musique de film réalisée et c’est déjà un carton plein pour l’artiste pluridisciplinaire Irène Drésel. En signant la bande originale du film d’Éric Gravel « A plein temps », elle est la 6ème femme à recevoir le César de la Meilleure musique originale pour l’édition 2023. Chapeau bas. 


« Disco Boy », de Giacomo Abbruzzese (2023)

Sorti le 3 mai 2023, ce film sombre aux accents surréalistes met en scène deux personnages principaux que tout oppose, Jomo et Aleksei. Le producteur français Vitalic a travaillé plus de deux ans sur la bande originale de « Disco Boy » en créant un univers à la croisée de la techno, de l’EBM et de la house. Le résultat est bluffant et colle parfaitement à l’atmosphère du film, la musique devenant presque un personnage à part entière. 

« 120 battements par minute », de Robin Campillo (2017)

Que dire du travail d’Arnaud Rebotini sur le film « 120 battements par minute »? Rien, mis à part peut-être que c’est une bande originale d’une justesse et d’une beauté infinies. Les envolées mélodiques entrecoupées de basses lourdes traduisent parfaitement le parcours du combattant que traversent les victimes du sida. Entre accès de joie et de fête, moments de latence et faux espoirs, l’artiste réussit à retranscrire tout l’éventail d’émotions ressenties par les personnages. 

« Climax », de Gaspard Noé (2018)

Rarement un film n’avait été autant rythmé par la musique. « Climax » de Gaspard Noé est une véritable ode à la musique électronique et au disco, avec une soundtrack digne d’une soirée club. On y retrouve Donna Summer, Grace Jones ou encore les Daft Punk sans oublier la célébrissime track de Cerrone, ‘Supernature’ réalisée en version instrumentale spécialement pour le film. Impossible de résister. 

« À mon seul désir », de Lucie Borleteau (2023)

Dernier film de la réalisatrice Lucie Borleteau, « À mon seul désir » retrace les débuts d’Aurore en tant que danseuse dans le club de striptease éponyme. Pour accompagner ce récit plein de tensions et de rebondissements amoureux, la productrice Rebeka Warrior a composé un titre hypnotique entre vocaux aiguës et sonorités acid. 

« La nuit venue », de Frédéric Farrucci (2020)

Dans « La nuit venue », le premier long-métrage de Frédéric Farrucci, la musique électronique est au coeur du récit. L’un des deux personnages principaux, Jin, est un producteur et DJ qui doit réaliser des courses VTC pour rembourser ses dettes. Il rencontre Naomi, une de ses clientes, avec qui il arrive à communiquer par le biais de la musique. L’artiste Rone signe ici une bande originale magistrale qui colle parfaitement aux trajets mélancoliques en voiture du film.  

« The Social Network », de David Fincher (2010)

Les maestro Trent Reznor et Atticus Ross ou les compositeurs favoris du réalisateur David Fincher ont signé sur le film « The Social Network » une bande originale aussi jouissive que dystopique. Quoi de mieux pour accompagner le récit du créateur de Facebook qu’une série de sonorités électroniques, mi-robotiques mi-lyriques ? Rien, probablement. 


« Drive », de Nicolas Winding Refn (2011)

Tous les cinéphiles auront reconnu cette scène d’opening du célèbre film « Drive » de Nicolas Winding Refn. On pourrait presque penser que la non moins célèbre track de Kavinsky, ‘Nightcall‘ a été créée pour ce magnifique moment de cinéma. Mais non, c’est tout bonnement un perfect match. 

« Trainspotting », de Danny Boyle (1996)

Avis aux âmes sensibles, la track ‘Born Slippy’ est à l’image du film qu’elle accompagne : un peu trash. Le groupe Underworld signe avec ce tube le mix parfait entre rock garage et techno intense, s’inscrivant ainsi comme une des meilleures BO de l’histoire du cinéma. 

« Inception », de Christopher Nolan (2010)

Rappelez-vous, la sortie du film « Inception » en 2010 avait provoqué une vague d’euphorie chez les spectateurs. Chacun y allait de sa théorie pour résoudre l’énigme du film : le personnage de Cobb (joué par Leonardo DiCaprio) se trouve t-il dans un rêve ou dans la réalité? La scène de la toupie est restée en ce sens mythique tout comme le titre ‘Time’ composé par Hans Zimmer qui a largement participé à l’aura magnétique du film.